Construction / Articles Presse
24 décembre 2010
Extrait Le Marin

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21 décembre 2010
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Source web
20 novembre 2010
Article Presse - Le Marin
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23 juillet 2010
Photos : Eric Feferberg,
AFP / Cliquez pour agrandir


La France
construira pour la Russie deux
navires de guerre de type Mistral,
combinant plusieurs fonctions dont
celle de porte-hélicoptères, a
annoncé le président Nicolas Sarkozy
lors d'une visite aux chantiers
navals de Saint-Nazaire (ouest).
"Avec nos amis
russes vous allez fabriquer les deux
BPC. Le contrat, on est en train de
le négocier, mais la décision de le
faire, elle, est certaine", a
déclaré le chef de l'Etat lors d'un
discours devant les salariés des
chantiers navals STX.
Le BPC (bâtiment
de protection et de commandement)
est un puissant navire pouvant
transporter jusqu'à 900 hommes, des
hélicoptères et des chars d'assaut.
Il combine sur une plate-forme
unique, les fonctions de
porte-hélicoptères, d’hôpital, de
transport de troupes, de mise en
oeuvre de moyens d’assaut amphibie
et de commandement.
La France avait
fait savoir en février dernier
qu'elle étudiait une demande russe
pour quatre bâtiments de ce type. Un
accord de principe avait été pris
par la France pour la construction
d'un premier navire.
Les chantiers STX
(ex-Chantiers de l'Atlantique)
emploient aujourd'hui 2.280 salariés
et font travailler autant de
personnel chez leurs sous-traitants.
Ces chantiers
navals souffrent depuis un an d'un
fort creux d'activité qui a entraîné
un chômage technique important et un
plan de départs volontaires ouvert
en janvier n'ayant pas obtenu
jusqu'à présent le succès attendu.
©
2010 AFP

6 février 2010 / Article Cols Bleus

Remerciements Dominique duriez
21 janvier 2010 / Communiqué DCNS
Mise sur cale du BPC Dixmude
Aujourd’hui a eu lieu à Saint Nazaire la
cérémonie de mise sur cale du BPC Dixmude, le troisième navire de la
série. Elle marque le début de la construction de la plateforme
propulsée de ce navire commandé dans le cadre du plan de relance du
Gouvernement.
Cet événement,
présidé par Jacques Hardelay, Directeur Général de STX France SA, s’est
déroulé en présence de nombreux représentants de la Marine nationale, de
la Direction générale de l’armement (DGA), et de DCNS.
Le chef d’état-major de la Marine nationale, l’Amiral Pierre François
Forissier, a donné l’ordre pour lancer la manœuvre de la pose du premier
bloc, le bloc 214, d’un poids de 439 tonnes. Ensuite, et selon une
coutume ancienne dans la construction navale, des pièces de monnaie ont
été déposées au fond du premier bloc du BPC Dixmude.
Financé par le plan de relance initié par le Gouvernement pour faire
face à la crise économique mondiale, le troisième Bâtiment de Projection
et de Commandement (BPC), notifié par la DGA en avril 2009, induit un
montage industriel spécifique pour atteindre l’objectif fixé par l’Etat.
Il tire donc parti des compétences respectives de STX France et de DCNS.
STX France, mandataire du projet, réalise la plate-forme et
l’installation des équipements à bord du navire (75% de la valeur du
navire) et DCNS, co-traitant, réalisera son système de combat (un quart
de la valeur du navire).
D’une longueur de 199 mètres, d’un déplacement de 21 000 tonnes et d’une
vitesse de 19 nœuds, les BPC sont caractérisés par leur grande capacité
d’emport. Ils sont dotés d’une propulsion électrique par pods. Leur haut
niveau d’automatisation permet de réduire leur équipage à 160 personnes.
Ils sont équipés d’un hôpital embarqué particulièrement utile pour des
missions humanitaires de grande ampleur. Leur système de communication
performant en fait des plates-formes de commandement interarmées idéales
au sein d’une force navale.
Les deux premiers BPC, Mistral et Tonnerre, réalisés par DCNS et
Chantiers de l’Atlantique ont été livrés à la Marine nationale en 2006
et 2007.
Les partenaires en bref
STX Europe ASA (ex- Aker Yards ASA) est un groupe
international de construction navale qui occupe une position solide en
termes de développement de concepts, technologie, procédés et produits
de très haute technologie pour des clients du monde entier. STX Europe
ASA est composé de 15 chantiers en Finlande, France, Norvège, Roumanie
et emploie environ 16000 personnes.
Le groupe DCNS est un acteur européen de tout premier plan sur le marché
mondial des systèmes navals de défense. Il conçoit, réalise et maintient
en service des bâtiments de surface, des sous-marins, ainsi que des
équipements et systèmes spécifiques de haute technologie. Parallèlement,
il tire parti de la richesse des savoir-faire de ses équipes et de ses
moyens industriels pour se développer sur de nouveaux marchés :
l’énergie (nucléaire civil et énergies marines renouvelables) et les
services. Attentif aux enjeux de développement durable, le groupe DCNS
est l’un des premiers de son secteur d’activités à avoir été certifié
ISO 14001. Il compte environ 12 000 collaborateurs et réalise un chiffre
d’affaires de 2,5 milliards d’euros
Source Web
21 janvier 2010 / Meretmarine
C'est hier, sous un soleil éclatant et au son de la
cornemuse, que le bâtiment de projection et de commandement Dixmude a
été mis sur cale aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Cela faisait plus
de six ans qu'une unité militaire aussi importante n'avait pas été mise
sur cale en France. Positionné au bord de la forme A, le premier bloc du
navire, pesant 439 tonnes, a été soulevé par le portique et
minutieusement déposé au fond d'une cale de construction vide de tout
paquebot depuis juillet 2009. C'est là, dans les prochains mois, que les
autres structures constituant le navire vont être progressivement
assemblées, en vue d'une mise à flot en fin d'année. Déjà, sur l'aire de
pré-montage, de nombreux blocs sont disposés, dont celui doté du bulbe
d'étrave. Après la pose du bloc sur la ligne de tins s'est déroulée la
cérémonie des pièces. Selon la tradition, des pièces de monnaie sont
déposées dans un réceptacle soudé dans les fonds, afin de porter chance
au navire. Ces pièces ont été déposées par l'amiral Pierre-François
Forissier, chef d'état-major de la marine (qui a aussi offert une pièce
au soudeur); Jacques Hardelay, directeur général de STX France et Pierre
Legros, directeur de la division système naval de surface chez DCNS.
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Suite de l'article / Reportage complet :
Meretmarine
20 janvier 2010 / Marine Nationale
La cérémonie de mise sur cale du
bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a eu
lieu le 20 janvier à Saint Nazaire.
L’amiral Pierre François Forissier , chef d’état major de la Marine,
a lui-même donné le coup d’envoi de la manœuvre de pose du premier bloc
du navire. Selon la coutume, des pièces de monnaie ont été déposées au
fond du bloc dont la masse de 439 tonnes s’impose aux représentants des
industriels DCNS et STX et aux autorités de la Marine nationale
rassemblés pour l’occasion.
Les BPC, navires de nouvelle génération, ont démontré
leur pertinence opérationnelle lors de l’opération Baliste au large du
Liban. Ils sont surnommés les «couteaux suisses» de la Marine en raison
de leur polyvalence et de leur vocation interarmées. Troisième navire de
la série des BPC, le Dixmude est commandé dans le cadre du plan
de relance du Gouvernement. Notifié par la DGA (direction général de
l’armement), sa construction fait appel à STX France, réalisateur de la
plate forme et l’installation des équipements à bord du navire, ainsi
qu’à DCNS cotraitant, en charge du système de combat. Son nom avait été
donné par le ministre de la Défense Hervé Morin en décembre dernier en
référence à la victoire des fusiliers marins en 1914 dans la ville Belge
homonyme.
Le contrat d’acquisition du Dixmude a été
notifié en avril 2009. Destiné à remplacer le transport de chaland de
débarquement (TCD)
Foudre , le navire sera mis à flot fin 2010, recevra ensuite son
équipage et ralliera son port base de Toulon mi 2011 pour achever ses
essais. Son admission au service actif est prévue en 2012.
Source Web
Ouest-France / 20 janvier 2010
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Source Web
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Presse Océan / 20 janvier 2010

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Source Web
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Le Marin / 20 janvier 2010

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Source Web
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14 janvier 2010
Mise sur cale du BPC
Dixmude le 20 janvier 2010
C'est mercredi prochain que se déroulera, à
Saint-Nazaire, la mise sur cale du Bâtiment de Projection et de
Commandement (BPC) Dixmude. Conçu par DCNS et réalisé par STX France, ce
navire de 199 mètres et 21.500 tonnes doit entrer en service en 2012 au
sein de la Marine nationale. Il rejoindra ses deux sisterships, les
Mistral et Tonnerre, livrés par DCNS en 2006 et 2007. Ultérieurement, la
série sera complétée par un quatrième BPC, dont la mise en service est
pour le moment prévue après 2015. Outre ce bâtiment, les industriels
français espèrent réaliser un navire dérivé pour la Russie, qui s'est
montrée intéressée par ce concept. Selon certaines sources, un accord
entre la France et la Russie pourrait être conclu en mars, lors d'une
visite à Paris du président Medvedev.
Pour mémoire, la Marine nationale a décidé de nommer
son 3ème BPC Dixmude en mémoire des terribles combats menés en octobre
1914 par les fusiliers-marins de l'amiral Ronarc'h. Lors de la bataille
du front de l'Yser, ils se battirent héroïquement aux côtés de l'armée
belge et de tirailleurs sénégalais. La brigade, constituée de très
jeunes hommes (17 à peine pour certains), était constituées d'inscrits
maritimes bretons et des novices des écoles de la marine de Lorient.
Elle fut décimée lors des combats. Après une lutte acharnée contre des
forces allemandes très supérieures, Dixmude tomba, mais la résistance
contribua à enrayer l'avancée des armées du Kaiser, qui avaient pour
objectif Calais et Dunkerque.
Deux autres unités de la marine française portèrent
ce nom. D'abord un Zeppelin (1920-1923) puis un porte-avions d'escorte
(1945-1960).
Source Web
Meretmarine / Autre site : Informations
complémentaires sur
historique Dixmude
17 décembre 2009
Pourquoi ce Nom attribué au 3ème BPC
La bataille de Dixmude : la brigade de
fusiliers-marins se sacrifie pour protéger Dunkerque
Le 3è BPC (Bâtiment de projection et de commandement)
de la marine nationale s’appellera donc Dixmude. Plus que le nom déjà
porté par un dirigeable et un porte-avions, c’est d’abord et avant tout
le nom d’une commune belge.
Pourquoi donner le nom d’une commune de Belgique à un
bâtiment de la marine nationale, me direz-vous ? Eh bien parce qu’elle
fut le théâtre d’une des premières batailles de la 1ère guerre mondiale,
du 17 au 31 octobre 1914. Et que, pour protéger Dunkerque menacée par
l’avancée des troupes allemandes, la brigade des fusiliers-marins,
commandée par l’amiral Ronarc’h, a défendu la ville aux côtés des
troupes belges et des tirailleurs sénégalais.
Alors que la mission était de protéger la ville
pendant 4 jours, les troupes franco-belges tiennent leurs positions
pendant 3 semaines, au prix de perte énormes. Alors que l’effectif de
départ était de 6.000 hommes, les fusiliers-marins perdent au cours des
combats plus de 3.000 hommes. Les tirailleurs sénégalais sont encore
plus touchés : 411 survivants sur 2000.
C’est à la suite de cette bataille, qui a eu un
énorme retentissement en France, que les fusiliers-marins ont reçu, le
11 janvier 1915, leur drapeau des mains du Président de la République,
Raymond Poincaré.
Pour plus d’informations :
- la
bataille de l’Yser,
- la
brigade des fusiliers marins,
- l’amiral
Pierre Alexis Ronarc’h.
-
Musée des
fusiliers marins et Commandos / Lorient
Source Web /
Portail
des Sous-marins
17 décembre 2009
Le 3ème BPC de la Marine nationale
s'appellera Dixmude
C'est finalement le nom d'un ancien dirigeable
Zeppelin et d'un ancien porte-avions qui a été retenu pour le troisième
bâtiment de projection et de commandement (BPC) français. Devant être
mis sur cale le mois prochain à Saint-Nazaire, celui qu'on appelle
depuis le printemps BPC3 (ou « G33 » suivant son numéro de chantier)
sera baptisé « Dixmude », a-t-on appris de source militaire. Après les
Ouragan, Orage, Foudre, Siroco, Mistral et Tonnerre, la Marine nationale
interrompt donc la série des noms de phénomènes météorologiques pour ses
grands bâtiments dédiés aux opérations amphibies. L'initiative peut
d'ailleurs se comprendre, dans la mesure où, ces dernières années, ce
type de navire a été très souvent engagé dans des opérations
d'assistance suite à des catastrophes naturelles. Pour son nouveau BPC,
la marine n'a finalement pas retenu le nom d'un personnage historique,
ni d'un navigateur célèbre (comme on l'a cru un temps), mais celui d'une
ville de Belgique ! Le futur Dixmude sera le troisième du nom.
Le premier Dixmude date de 1920 et a été baptisé en
souvenir des fusiliers-marins morts en 1914 en défendant la ville belge
de Dixmude (bataille du Front de l'Yser). Il s'agit d'un grand Zeppelin
allemand livré à la France au titre des réparations pour dommages de
guerre. Le LZ 114 quitte l'Allemagne en juillet 1920 pour rejoindre
Maubeuge.
Source /
Site Web
Le dirigeable, impressionnant, mesure 236 mètres de long pour
24 mètres de diamètre. Ses ballons contiennent 68.500 m3 de gaz et ses 6
moteurs lui permettent d'atteindre une vitesse proche de 80 km/h. Un
mois après son arrivée à Maubeuge, il gagne, sous le commandement du
lieutenant de vaisseau Jean du Plessis et avec un équipage de 40 hommes,
la base de Cuers, près de Toulon. La marine ne disposant pas
d'infrastructures assez grandes et les moyens financiers n'étant pas au
rendez-vous, le Dixmude est dégonflé et stocké. Il ne revolera qu'en
juillet 1923 pour commencer une longue série d'essais. On le verra au
dessus de la Bretagne, de la Corse, et de l'autre côté de la
Méditerranée, à Oran, Alger et Bizerte. Mais la carrière du dirigeable
géant sera de courte durée et s'achèvera par un drame. Après un vol au
dessus du désert du Sahara, le Dixmude se dirigea vers l'Italie pour
éviter une tempête. Arrivé près de la Sicile, il explosa le 21 décembre
1923. Le drame, sans doute provoqué par la foudre, ne laissa aucun
survivant.
Autres photos et informatio
Les marins disparus eurent droit à des funérailles
nationales, la légion d'honneur étant, à cette occasion, décernée pour
la première fois à titre posthume.
Il faudra attendre 1945 pour qu'une autre unité de la
Marine nationale porte le nom de Dixmude. Il s'agit d'un porte-avions
d'escorte (CVE) cédé à la France à la fin de la seconde guerre mondiale.
A l'origine, le bateau est un cargo, mis sur cale aux Etats-Unis en
1939. Lancé en 1940, il est récupéré par l'US Navy pour être transformé
en porte-avions d'escorte. Les travaux sont achevés en mai 1942 et le
CVE, long de 150 mètres pour une largeur de 21 mètres, est remis à la
marine britannique, qui l'armera sous le nom de HMS Biter.
Jusqu'en
1944, le navire participe à l'escorte des convois en Atlantique,
repoussant les attaques des sous-marins allemands. Durant le
débarquement en Afrique du nord en novembre 1942 (opération Torch), le
HMS Biter est intégré au groupe de soutien de la Central Task Force,
ayant pour objectif Oran et les plages d'Arzew. Désarmé après la
victoire alliée en Atlantique, le Biter est transféré à la Marine
nationale en avril 1945. La France souhaite en effet se doter de
porte-avions mais ses arsenaux sont détruits et ses finances remettent
les projets de constructions neuves à plus tard. Rebaptisé Dixmude, le
navire fait l'objet d'importants travaux avant d'être déclaré
opérationnel. Embarquant des avions américains SBD Dauntless de la
flottille 4F, il se rend en Indochine en 1947 et sera engagé dans les
opérations contre le Vietminh jusqu'en 1950. Alors que l'Arromanches
(ex-HMS Colossus), d'abord loué à la Royal Navy, est acheté en 1951, le
Dixmude est reclassé « transport d'aviation » en 1952. Il réalise alors
de nombreux convoyages d'appareils et participe à l'évacuation du Tonkin
(1954), avant d'être désarmé en 1960. Installé à Saint-Mandrier pour
servir de base au corps amphibie, il est rendu aux Etats-Unis en juin
1966. Le Dixmude finira sa vie au fond de la Méditerranée, servant de
cible à la 6ème flotte américaine.
Le troisième Dixmude sera, contrairement à ses
prédécesseurs, français dès l'origine. Commandé en avril dernier au
titre du plan de relance de l'Economie, le troisième BPC sera identique
aux Mistral et Tonnerre, livrés en 2006 et 2007. Conçus par DCNS et
coréalisés avec les chantiers de Saint-Nazaire (STX France), ces navires
sont les plus grosses unités de la marine après le porte-avions Charles
de Gaulle. Long de 199 mètres pour une largeur de 32 mètres, les BPC
affichent un déplacement de 21.500 tonnes en charge. Construits aux
normes civiles, ces bateaux, extrêmement polyvalents, sont à la fois des
porte-hélicoptères, des transports de chalands de débarquement, des
bases de commandement mobiles et des hôpitaux flottants. Ils peuvent
embarquer jusqu'à 16 hélicoptères lourds, 4 chalands, 70 véhicules (dont
13 chars Leclerc) et 450 hommes de troupe. En tout, la France a prévu de
se doter de quatre BPC. Les deux derniers, dont le Dixmude, remplaceront
les transports de chaland de débarquement Foudre et Siroco. STX France
prévoit d'achever le nouveau BPC (qui devrait porter le numéro L 9015)
au printemps 2011. Le Dixmude rejoindra ensuite Toulon, où DCNS
procèdera à la mise au point de son système de combat. L'admission au
service actif de ce navire est prévue en 2012.
Source Web /
Meretmarine
4 novembre 2009
La semaine dernière, une
polémique avait éclaté autour de la construction du troisième Bâtiment
de Projection et de Commandement (BPC) destiné à la Marine nationale. Ce
navire, commandé en avril dernier au titre du plan de relance de
l'Economie, sera mis à flot au mois de janvier aux chantiers de
Saint-Nazaire. Certains craignaient qu'en raison d'un budget très
contraint, une part non négligeable des contrats liés au BPC3 soit
confiée à des entreprises étrangères. Vendredi dernier, la direction de
STX France et la CGPE de Loire-Atlantique se sont rencontrés pour une
petite explication de texte. « A l'issue d'un entretien cordial, chaque
partie se félicite d'avoir levé le doute à l'origine de la polémique,
dont la presse s'était fait l'écho. En effet, la gestion de la commande
d'Etat du dernier BPC a donné lieu à une définition de stratégie de
pérennisation des rapports avec les partenaires historiques de STX. Les
principaux résultats de réponse aux appels d'offres ouvrent une
répartition de charges offrant 90 % du total de la main d'œuvre
prévisionnelle aux entreprises françaises. En outre, par rapport aux
réalisations de BPC précédentes, plus de 2 millions d'euros
d'équipements ont été cette fois ci rapatriés en France », souligne STX
France. Certes, des marchés ont été passés en dehors du bassin d'emploi
nazairien et même au-delà des frontières hexagonales. Mais, pour le
constructeur français, il n'y avait pas d'autre choix « faute de
compétences régionales ou nationales suffisantes dans certains domaines
». La direction assure, néanmoins, qu'elle « a pu obtenir des rares
partenaires européens retenus que le recours à la main d'œuvre locale
soit favorisé au maximum ».
Sortant de la réunion organisée avec STX France, Philippe Moreau,
président de la CGPME 44, s'est dit satisfait : « Avec les chiffres que
nous ont présentés STX France, nous constatons avec satisfaction qu'au
moins 80% des marchés passés bénéficieront à des entreprises régionales.
S'y ajoute le plan de formation ACCEL+ dédié aux partenaires de la
navale. Tout cela va dans le bon sens dès lors qu'il s'agit de faciliter
l'accompagnement de ce grand donneur d'ordre dans sa stratégie d'une
diversification future, qui profitera ultérieurement aux PME de la
région ».
Source Web /
Meretmarine
9 septembre 2009
Rolls-Royce va fournir les pods du 3è BPC
Rolls-Royce a obtenu le contrat pour la fourniture de
la propulsion et des systèmes de contrôle du déplacement du 3è BPC en
construction pour la marine nationale.
Le contrat d’une valeur de 7,5 millions £ (8,55
millions €) concerne la fourniture de pods de propulsion et d’ailerons
de stabilisation pour le troisième BPC de la classe Mistral, qui devrait
entrer en service en 2012. Rolls-Royce avait déjà fourni les mêmes
équipements pour les 2 premiers de la classe, le Mistral
et le Tonnerre.
Le pod Mermaid est un équipement de propulsion et de
direction, comprenant 2 moteurs électriques intégrés dans 2 pods en
acier installés sous la coque. Les pods agissent comme des gouvernail
pour diriger le navire, pendant qu’un moteur fourni par le groupe
français Converteam alimente le propulseur.
Le système comporte des ailerons de stabilisation
rétractables qui peuvent être déployés à l’extérieur de leur logement
dans la coque par mer agitée. Lorsqu’ils sont déployés, les
stabilisateurs pivotent pour contrecarrer le roulis de la même manière
que l’aile d’un avion.
Les pods seront construits par Rolls-Royce en Suède
et les stabilisateurs en Ecosse. L’assemblage final se déroulera dans
l’usine Converteam de Nancy.
6 septembre 2009
Marine nationale : Le troisième BPC mis sur
cale au mois de janvier
C'est finalement au mois de janvier que le troisième
Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) sera mis sur cale,
a-t-on appris auprès des chantiers de Saint-Nazaire. Débuté en mai
dernier, l'usinage des tôles du navire se poursuit chez STX France, où
ce contrat représente, pour le chantier et ses sous-traitants, 2.5
millions d'heures de travail. Quasiment identique aux BPC Mistral et
Tonnerre, conçus par DCNS et livrés à la Marine nationale en 2006 et
2007, le « BPC3 » mesurera 199 mètres de long pour un déplacement de
21.500 tonnes en charge. Doté d'importantes infrastructures
hospitalières et de commandement, il pourra embarquer 16 hélicoptères
lourds, 70 véhicules, quatre chalands de débarquement (ou deux
catamarans du type L-CAT), ainsi que 450 hommes de troupe.
A défaut de nouvelles commandes de paquebot, les chantiers de
Saint-Nazaire se sont retrouvés, début 2009, dans une situation
difficile. C'est pourquoi, au titre du plan de relance de l'Economie, le
ministère de la Défense a anticipé la construction de ce navire, qui
était prévue après 2014. Mais, si important soit il (notamment en ayant
permis de relancer l'atelier d'usinage), le BPC ne représente que 20% de
la charge annuelle de STX France. Dès le mois de décembre, faute de
nouveaux contrats, le travail s'arrêtera une fois de plus en usinage. «
Nous n'auront alors plus que deux paquebots aux derniers stades
d'achèvement et les blocs du BPC à assembler. Pas de quoi occuper tout
le monde. C'est pourquoi il nous faut impérativement, et vite, de
nouveaux contrats », rappelle un responsable syndical.
Source Web / Meretmarine
27 aout 2009
La Russie intéressée par le concept BPC
La Russie envisage l'acquisition d'un
porte-hélicoptères de type Mistral. Si l'affaire se concrétise, ce
serait une bonne bouffée d'oxygène pour DCNS. Et, peut-être, pour Brest.
Va-t-on regoûter à la construction neuve à DCNS
Brest ? Ce n'est pas impossible. On parle de plus en plus d'un
contrat avec la Russie portant sur la construction de bâtiments de
projection et de commandement (BPC). Un type de navire que l'on
connaît bien à Brest. C'est ici que le Mistral et le
Tonnerre ont été réalisés pour la Marine nationale.
L'intérêt des Russes pour le BPC de type
Mistral n'est pas complètement nouveau. Voilà plusieurs semaines
que la presse russe rapporte des propos plus ou moins officiels à ce
sujet. Hier à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, le chef
d'état-major russe, le général Nikolaï Makarov, a confirmé qu'il y a
bien anguille sous roche.
Un accord « cette année »
« Nous étudions la possibilité d'acheter
un tel navire en France », a-t-il déclaré à Oulan-Bator, où il
accompagnait le président russe Dmitri Medvedev. Une petite
révolution. La Russie essaie depuis longtemps de moderniser ses
forces armées. Mais jusqu'à présent, elle n'avait jamais acheté de
matériel militaire à un pays membre de l'Otan.
« Pour l'heure, nous parlons d'un
navire. Et nous voulons aussi mettre en place la production d'au
moins quatre ou cinq navires de cette classe », a expliqué le
général Makarov, précisant que la Russie voulait conclure cet accord
« cette année ».
Les Russes sont pressés. Le conflit avec la
Géorgie, l'an passé, a montré que leur armée a de sérieuses lacunes.
Ainsi, elle ne dispose d'aucun navire capable d'emmener un
contingent expéditionnaire comprenant troupes, blindés et
hélicoptères.
Le BPC correspond donc tout à fait à ses besoins.
Long de 200 mètres pour 32 de large, il peut transporter et mettre à
terre 450 fantassins, 13 chars lourds et une centaine de véhicules.
Le pont d'envol est assez vaste pour accueillir simultanément six
hélicoptères.
Mutisme
Le Mistral et le Tonnerre ont été
construits à Brest entre 2002 et 2007. Mais c'est à Saint-Nazaire
que le chantier STX réalise actuellement le troisième exemplaire
destiné à la Marine nationale, DCNS n'étant que son co-traitant.
Pour l'instant, ni DCNS, ni STX ne s'expriment
quant au « contrat russe ». Les deux industriels font exactement la
même réponse quand on les interroge : « Pas de commentaires. »
Un mutisme qui peut donner matière à interprétation.
Une chose est sûre. La commande d'un BPC par la
Russie constituerait une bonne bouffée d'oxygène, que ce soit pour
STX ou DCNS. Le carnet de commandes du constructeur nazairien reste
désespérément vide. Le chantier n'a plus que deux paquebots à livrer
en 2010 et le BPC en 2011.
Olivier MÉLENNEC. Ouest-France /
Source Web
20 mai 2009 / Meretmarine
La découpe de la première tôle du troisième Bâtiment de Projection
et de Commandement du type Mistral est intervenue le 6 mai, a-t-on
appris auprès du ministère de la Défense. La mise à flot du navire,
construit aux chantiers STX de Saint-Nazaire, est prévue en octobre
2010. Une fois les essais en mer réalisés, le BPC mettra le cap sur
Toulon dans deux ans. Nous serons alors en juin 2011, époque à
laquelle DCNS débutera la mise au point du système de combat et du
système d'armes du navire, en vue d'une livraison à la fin de la
même année.
Commandé dans le cadre du plan de relance de l'économie, afin de
soutenir l'activité de production des chantiers nazairiens, le 3ème
BPC représente 2.7 millions d'heures de travail pour STX et ses
sous-traitants, ainsi que 200.000 heures de travail pour DCNS. D'un
coût de 420 millions d'euros (360 hors taxes), le BPC 3, dont on ne
connaît toujours pas le nom, sera quasiment identique à ses deux
prédécesseurs, les Mistral et Tonnerre, livrés en 2006 et 2007. Il
intègrera, afin de répondre à l'évolution des normes, des
modifications au niveau du traitement des eaux usées et des eaux
hydrocarburées, ainsi qu'un second propulseur d'étrave pour
améliorer la manoeuvrabilité.
Longs de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge,
les BPC sont armés par un équipage de 160 marins. Ils peuvent
embarquer 16 hélicoptères lourds, 70 véhicules (dont 13 chars
Leclerc), 450 hommes de troupe et 4 chalands de débarquement. Ils
disposent en outre d'un vaste hôpital embarqué et d'un PC de 800 m²
leur permettant d'accueillir un état-major de 150 personnes et de
diriger une opération interarmées et interalliée.
Source Web
Mai 2009
Cols Bleus / Marine Nationale

Avril - Mai 2009
Presse / Divers


10 avril 2009
La commande du 3e BPC confiée à Saint-Nazaire
Cette grosse commande militaire constitue une sacrée
bouffée d'oxygène pour les chantiers de Saint-Nazaire. La réalisation du
troisième Bâtiment de projection et de commandement (BPC) destiné à la
Marine nationale est confiée aux sociétés STX France (ex-Chantiers de
l'Atlantique), mandataire, et DCNS, co-traitant.
2,5 millions d'heure de travail dans le bassin de Saint-Nazaire
Le navire sera entièrement réalisé aux Chantiers de l’Atlantique,
générant une charge de travail de plus de 2,5 millions d’heures de
travail dans le bassin d’emploi de Saint-Nazaire. En outre, la
réalisation des systèmes d’armes, revenant à DCNS, représentera près de
200 000 heures de travail.
Cette nouvelle ne fera pas plaisir aux salariés de DCNS (ex-Direction
des constructions navales), en particulier ceux de de Brest. La majeure
partie du chantier s'était déroulée à Brest lors de la réalisation des
deux premiers BPC, le Mistral et le Tonnerre.
Morin et Devedjian à Saint-Nazaire le 16 avril
Le jeudi 16 avril, Hervé Morin, ministre de la Défense, et Patrick
Devedjian, ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance de
l’économie, se rendront à Saint-Nazaire sur le chantier STX France à
l’occasion du début du chantier.
L’anticipation de plusieurs années de cet investissement public majeur,
de l’ordre de 400 millions d'euros, est l’une des mesures phares du plan
de relance de l'économie décidé par Nicolas Sarkozy en décembre dernier.
Source
Ouest-France
8 avril 2009
Le BPC n°3 commandé dans les tous prochains jours
Le ministère de la défense va commander très bientôt
un 3è bâtiment de projection et de commandement (BPC) puisque les
négociations avec les industriels sont maintenant terminées, a déclaré
le 7 avril le ministre de la défense Hervé Morin.
Hervé Morin a déclaré lors d’une conférence sur la
défense qu’il était parvenu à un accord avec les industriels "hier soir"
(c’est-à-dire dimanche) pour le 3è BPC. La commande sera signé dans les
tous prochains jours, ont ajouté 2 responsables présents à la
conférence.
Le BPC n°3 fait partie d’un plan de relance de
l’économie de 2,3 milliards € annoncé en décembre dernier.
Les négociations entre DCNS et le chantier de
St-Nazaire STX France sur la répartition du travail entre eux, ont été
dures, a précisé un 3è responsable.
Il est improbable que DCNS gagne beaucoup d’argent
avec le BPC n°3 puisque le principal objectif du plan est de maintenir
les emplois. Mais le budget de la défense est si serré que les marges de
DCNS ont dû être revues à la baisse. La société est cependant sous
pression pour renforcer sa profitabilité.
Selon Laurent Collet-Billion, délégué général pour
l’armement, le chantier de St-nazaire, STX France, effectuera la
construction de la coque pendant que DCNS sera chargée de l’intégration
des système et de la militarisation de la plateforme. DCNS avait
effectué l’intégration des systèmes d’armes des 2 premiers BPC à Brest.
Un porte-parole de DCNS a indiqué : "Nous attendons
que le ministère fasse une déclaration avant de communiquer." STX France
a refusé de faire des commentaires.
Source Web :
Defense News (Etats-Unis)
12 mars 2009 - Meretmarine
La notification du troisième BPC prévue le
mois prochain
Sollicitée hier par Mer et Marine, la Délégation Générale pour
l'Armement confirme que « la commande du troisième BPC est prévue
courant avril ». Décidée dans le cadre du plan de relance de
l'Economie, ce contrat verra la mise en service, « au premier
semestre 2012 », d'un Bâtiment de Projection et de Commandement très
voisin des Mistral et Tonnerre, livrés en 2006 et 2007 par DCNS.
Longs de 199 mètres pour un déplacement de plus de 21.000 tonnes en
charge, les BPC peuvent embarquer quatre chalands de débarquement,
16 hélicoptères, 70 véhicules et 450 hommes de troupe. Les deux
premiers navires de la série avaient été réalisés pour moitié à
Saint-Nazaire, l'autre partie étant assemblée à Brest à partir de
bloc construits en Pologne. DCNS avaient assuré, sur son site
brestois, la jonction des deux ensembles puis l'achèvement des
navires. Comme pour les deux premiers BPC, le groupe naval de
défense assurera la mise au point du système de combat du troisième
navire.
« Soutenir l'industrie française »
Pour cette nouvelle commande, le schéma industriel de la
construction sera différent de celui retenu pour les Mistral et
Tonnerre. Les chantiers STX de Saint-Nazaire mèneront à bien
l'ensemble de la construction de la coque. Il s'agit, pour le
ministère de la Défense, d'assurer du travail au dernier
constructeur civil français, qui fait actuellement face à un gros
problème de charge. « Le but du plan de relance est d'aller vite et
il est exceptionnel de notifier un contrat en seulement quelques
mois. Le 3ème BPC est un besoin opérationnel avéré, identifié dans
la Loi de Programmation Militaire, qui est une application du Livre
Blanc sur la Défense. Sa commande, comme celle du 4ème navire de la
série, était prévu dans la prochaine LPM (livraison après 2015,
ndlr) mais pouvait être avancée dans la perspective du plan de
relance, dont l'objectif est de lancer des investissements pour
soutenir l'industrie française », fait-on valoir à la DGA.
Relancer l'activité en tôlerie
La notification du contrat (qui comporterait une option pour le
4ème BPC) va permettre à STX France de relancer son outil
industriel. Si le chantier nazairien travaille actuellement à
l'achèvement de deux paquebots et à l'assemblage d'un troisième,
faute de nouvelles commandes dans la croisière, l'atelier d'usinage
va s'arrêter dans quelques jours. En mars et avril, 737 salariés,
soit un quart des effectifs, subiront des mesures de chômage
partiel. Le nouveau BPC, destiné à la Marine nationale, permettra
donc de relancer l'activité de découpe de tôles puis, à la suite, le
travail au prémontage et au montage de blocs. Quasi-sistership des
Mistral et Tonnerre, le futur bâtiment ne nécessite que de légères
études permettant de mettre les plans initiaux au goût du jour (et
d'ajouter quelques modifications). La production doit, par
conséquent, pouvoir débuter très rapidement, une fois que le contrat
sera signé.
Source Web
3 mars 2009 - Meretmarine.
La marine ayant choisi d'assurer la relève de son
navire école avec les bâtiments de projection et de commandement (BPC),
certaines voix préconisent d'appeler le troisième navire de la série
Jeanne d'Arc. Après la livraison par DCNS des Mistral et Tonnerre, en
2006 et 2007, la commande d'un nouveau BPC est attendue prochainement.
Ce navire, dont la réalisation sera confiée aux chantiers de
Saint-Nazaire, devrait être livré fin 2011 pour une mise en service au
début de l'année suivante. Très voisin des deux premiers bâtiments de la
série, il comportera quelques évolutions, comme l'adoption de nouveaux
Pods Inovelis (moteurs électriques placés dans des nacelles orientales
avec hélices carénées). La nouvelle mission de bateau école confiée aux
BPC (le Tonnerre assurant la première en 2010) entrainant quelques
légères adaptations, il n'est pas non plus interdit de penser qu'un
certain retour d'expérience puisse bénéficier au 3ème BPC. Mais, de là à
appeler le futur navire « Jeanne d'Arc », il y a un pas que la marine ne
souhaite apparemment pas franchir. La Rue Royale semble, en effet,
vouloir marquer la rupture avec l'ancien Groupe Ecole d'Application des
Officiers de Marine, qui s'arrêtera l'an prochain avec le désarmement de
la Jeanne d'Arc. Marquant la fin de la formation des officiers, les
longues missions autour du monde du GEAOM feront place, en 2010, au
Stage d'Application à la Mer. Plus courtes, les campagnes SAM ne
comprendront pas de période de spécialisation et auront un cadre
géographique bien précis. Si l'Etat-major des Armées a accepté qu'une
formation à la mer soit maintenue, il demande en effet que le BPC
mobilisé chaque année soit déployé dans les régions sensibles, où il
pourra intervenir en cas de crise.
Pour toutes ces raisons, le nom de Jeanne d'Arc, avec toutes les
traditions et symboles qu'il comporte, ne devrait pas être repris. Le
3ème, puis le 4ème BPC prévu par la suite, devraient donc être baptisés
dans la lignée de leurs aînés. En la matière, les choix sont multiples.
En dehors d'une reprise des noms des transports de chalands de
débarquement (TCD) Foudre et Siroco, qu'ils doivent remplacer, ou des
Orage et Ouragan, récemment désarmés, d'autres possibilités existent.
Ainsi, dans les années 20, la marine s'était dotée d'une longue série de
torpilleurs de 1500 tonnes aux noms de phénomènes météorologiques. On y
trouvait déjà le Mistral, le Siroco, l'Orage ou l'Ouragan, mais aussi la
Tempête, la Bourrasque ou la Tramontane. Il y avait également le
Cyclone, le Typhon et la Tornade... Mais pour des navires amenés à
pouvoir aider des populations victimes de catastrophes naturelles, cela
ne serait peut être pas du meilleur goût
Source Web
6 février 2009 - Meretmarine
Le troisième Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) du
type Mistral sera admis au service actif en 2012, a annoncé hier
Hervé Morin, en visite sur le porte-avions Charles de Gaulle. En
cours de négociation, le contrat, d'environ 400 millions d'euros,
devrait être signé avant l'été pour permettre un lancement des
travaux au second semestre. Réalisé aux chantiers STX France, le
bâtiment serait livré en 2011 par les chantiers de Saint-Nazaire,
l'intégration et la mise au point du système de combat et du système
d'armes étant assurée par DCNS. Le troisième BPC sera quasiment
identique aux deux premières unités de la série, les Mistral et
Tonnerre, livrées en 2006 et 2007 à la Marine nationale. Il se
distinguera toutefois, selon nos informations, par l'adoption de
Pods (moteurs électriques placés sous la coque, dans des nacelles
orientables) du type INOVELIS. Ces Pods à hélice carénée, développés
par Converteam et DCNS, remplaceront les MERMAID dont avaient été
dotés les deux premiers BPC.
On notera enfin que le contrat en, cours de négociation entre la
Délégation Générale pour l'Armement (DGA) et les industriels,
comporte une option pour un 4ème BPC.
Source Web
22 janvier 2009 - Meretmarine
Propulsion : Le 3ème BPC de la marine sera
doté de PODS Inovelis


Selon nos informations, le troisième Bâtiment
de Projection et de Commandement (BPC) destiné à la Marine nationale
serait doté du nouveaux POD Inovelis. Développé par Converteam et
DCNS, ce moteur électrique est placé dans une nacelle orientable,
situé sous la poupe du navire. Le concept permet, notamment, de
supprimer les traditionnelles lignes d'arbres et le gouvernail, tout
en offrant une meilleure manoeuvrabilité. Construits par DCNS et les
Chantiers de l'Atlantique, les deux premiers BPC français, les
Mistral (2006) et Tonnerre (2007) disposent déjà de cette
technologie mais ont reçu chacun deux PODS Mermaid, modèle plus
ancien développé à l'époque par Alstom et Rolls-Royce. Conçu
ensuite, Inovelis présente notamment une hélice carénée, à l'image
des « pompes-hélices » développées par DCNS sur les sous-marins
français. Cette disposition permet notamment des gains de puissance.
Le nouveau POD intègre, en outre, les dernières technologies
proposées par Converteam (moteurs à induction, variateurs
électroniques à MLI...) Il s'agirait, pour Converteam et DCNS, du
premier marché remporté par Inovelis.

Long de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge,
le troisième BPC devrait être commandé au printemps. Le contrat
comprendra d'ires et déjà une option pour la réalisation du
quatrième et dernier bâtiment de la série. Contrairement aux deux
premières unités, la coque du navire sera intégralement réalisée par
STX France, à Saint-Nazaire. La construction pourrait débuter fin
2009/début 2010 pour une livraison l'année suivante.
Source Web
Informations sur DCNS / Converteam / Pod
Inovelis

13 janvier 2009 - Meretmarine
Vendre les TCD Foudre et Siroco pour
construire deux nouveaux BPC ?
Les mésaventures de l'ex-porte-avions
Clemenceau rappellent l'intérêt de vendre, quand il est encore
possible, les navires militaires commençant à prendre de l'âge.
Cette disposition permet alors de négocier, à bon prix, des unités
parfaitement opérationnelles intéressant des marines n'ayant pas le
budget pour acquérir des bâtiments neufs. Elle évite aussi, dans un
second temps, d'user des bateaux « jusqu'à la corde » pour devoir,
quelques années plus tard, en assumer le démantèlement. Or, dans
cette perspective, le sort des transports de chalands de
débarquement (TCD) Foudre et Siroco semble particulièrement
intéressant. Conçus pour les opérations amphibies et relativement
récents, puisque livrés en 1990 et 1998, ces bâtiments disposent
d'importantes capacités de transport, de moyens de commandement et
de locaux hospitaliers développés. Tous deux devaient être
remplacés, après 2015, par deux nouveaux Bâtiments de Projection et
de Commandement, s'ajoutant aux BPC Mistral et Tonnerre, livrés en
2006 et 2007 par DCNS. Mais, dans le cadre du plan de relance de
l'économie, le ministère de la Défense a décidé d'anticiper la
commande du troisième BPC en 2009. Il s'agit de soutenir l'activité
des chantiers navals, notamment ceux de Saint-Nazaire, confrontés à
un important creux de charge, faute de commandes de paquebots.
De la pertinence de commander rapidement un quatrième BPC
Si la notification du contrat n'est pas encore intervenue et
qu'aucune date n'est pour l'heure officiellement avancée, on peut
imaginer que ce BPC serait livré vers 2011/2012. Il remplacera,
alors, la Foudre, que la France essaiera sans nul doute de placer
sur le marché de l'occasion. Plusieurs pays pourraient être
intéressés par ce navire aux capacités très précieuses. On pense par
exemple à l'Argentine, qui devait acquérir les TCD Ouragan (1965) et
Orage (1968) mais y avait renoncé en 2006 en raison de l'amiante
contenue à bord de ces bateaux et du battage médiatique visant à
l'époque l'ex-Clemenceau. L'Inde, cliente de l'industrie navale
française (commande sous-marins et de systèmes propulsifs à DCNS
notamment), souhaite également développer une capacité amphibie pour
sa marine. Des unités comme la Foudre sont donc susceptibles de
l'intéresser.
Mais, dans cette optique, il convient de s'interroger sur la
pertinence de céder, d'emblée ou de manière rapprochée, les deux TCD
français. Un lot de deux bateaux pourrait, en effet, mieux se
négocier, et financer l'achat du 4ème BPC dont la marine française
doit être équipée. Industriellement, il serait d'ailleurs plus
pertinent de lancer, dans la foulée du BPC 3, la réalisation du
dernier navire de la classe. Le ministère de la Défense pourra, en
effet, bénéficier d'un effet de série, alors qu'une construction à
la fin de la prochaine décennie nécessiterait de remettre les
équipes et le processus industriel en place. Tout cela aurait
évidemment un coût (la réalisation du Siroco, 8 ans après la Foudre,
l'a amplement démontré). Conçu et réalisé en coopération par DCNS et
les chantiers de Saint-Nazaire (STX France), le BPC affiche un coût
d'environ 400 millions d'euros.
Les TCD du type Foudre
D'une longueur de 168 mètres pour une largeur de 23.5 mètres et
un déplacement de 8200 tonnes (12.000 tonnes en charge), les TCD du
type Foudre peuvent embarquer 8 chalands de débarquement du type CTM
et disposent d'un hangar pour quatre hélicoptères lourds. Dotés d'un
garage à véhicules de 1000 m2, ils peuvent embarquer le tiers des
moyens d'un régiment en hommes et matériels, y compris des véhicules
blindés et chars. Leurs installations de commandement leur
permettent de gérer depuis la mer une opération amphibie, le Siroco
pouvant accueillir un poste de commandement interarmées de théâtre.
Ces bateaux comptent, en outre, d'importantes infrastructures
hospitalières, avec 2 blocs opératoires, 2 salles de traitement des
grands brûlés et 55 lits d'hospitalisation. Conjugués aux capacités
de débarquement et aux moyens aériens embarqués, cet hôpital
flottant se prête particulièrement bien aux opérations humanitaires,
notamment après une catastrophe naturelle.
Source Web
9 janvier 2009 - Le Marin

19 décembre 2008 - Ouest-France
Le projet sera lancé dès l'année 2009. Il s'agit de
passer commande au plus vite d'un navire analogue au Mistral et au
Tonnerre.
C'est une bonne nouvelle pour la construction navale à Saint-Nazaire et
Brest. L'État va passer très rapidement commande d'un troisième bâtiment
de projection et de commandement (BPC). « A priori, le projet sera lancé
dès 2009 », indique-t-on à la Délégation générale à l'armement. Il
s'inscrit dans le plan de relance de l'économie annoncé début décembre
par le président Sarkozy.
Ce troisième BPC sera un sistership des Mistral et Tonnerre construit
entre 2002 et 2006 à Brest et Saint-Nazaire. Son tonnage sera
strictement identique, 21 000 tonnes. Il suffit en somme de faire un «
copié-collé ». Ce qui réduit considérablement les délais de conception.
« Une bonne partie du développement n'est plus à faire », confirme la
DGA.
Commande anticipée
En lançant ce projet, l'État avance de plusieurs années la commande d'un
nouveau BPC. Celle-ci ne devait pas intervenir avant au moins 2016. Il y
a urgence. En anticipant la commande, il s'agit avant tout d'apporter un
ballon d'oxygène aux chantiers navals français, en particulier à STX
France, à Saint-Nazaire.
Le marché des navires de croisière est en panne. Mercredi, le personnel
de STX France a eu confirmation d'une mauvaise nouvelle. Norwegian
Cruise Line a annulé la commande d'un paquebot géant passée en octobre
2006.
Quand interviendra la commande ? Pour l'instant, aucun calendrier précis
n'est encore arrêté. Il faudra tout de même plusieurs mois pour rédiger
le contrat, lancer l'appel d'offres et notifier la commande. De leur
côté, les industriels devront aussi s'organiser pour mettre en place le
chantier.
Combien coûtera le nouveau navire ? Là aussi, aucun chiffre officiel
n'est encore disponible. Sans doute entre 300 et 400 millions d'euros.
Principal repère, le programme des deux précédents BPC, le Mistral et le
Tonnerre, a coûté 650 millions d'euros, développement compris.
Ce troisième BPC sera financé sur les crédits spécifiques du ministère
de la Relance. Celui-ci doit injecter 26 milliards d'euros dans
l'économie en 2009-2010. Une relance financée par un accroissement de la
dette de l'État.
Les BPC sont de gros navires de débarquement. Ils permettent d'acheminer
rapidement troupes et matériels en n'importe quel point du globe. Le
troisième BPC ne constituera pas un navire supplémentaire pour la
Marine. Sa mise en service devrait coïncider avec la sortie de flotte de
l'un des deux transports de chalands de débarquement (TCD) actuellement
en service. Celui-ci sera revendu à un pays étranger.
Olivier MÉLENNEC.
Ouest-France
18 décembre 2008 / Point Presse ministère de
la Défense
LE 3EME BPC ET LE REMPLACEMENT DE LA « JEANNE D’ARC »
Question : Concernant le projet de construction d’un
troisième BPC, ce futur bâtiment est-il destiné à remplacer la « Jeanne
d’Arc » ou répond-il au besoin de renforcer les capacités de projection
amphibie et aéromobile ?
« Les Bâtiments de Projection et de Commandement
(BPC) sont des bâtiments structurants pour la Marine, et globalement
pour l’ensemble des forces françaises, puisqu’ils sont au coeur des
capacités de projection. La construction de deux BPC était initialement
prévue à partir de 2016. La décision qui a été prise est d’accélérer le
processus, donc d’en lancer un des deux à partir de 2009. » (M. Laurent
Teisseire, porte-parole du ministère de la Défense)
« Concernant le remplacement de la ’’Jeanne d’Arc’’
et suivant la décision du chef d’état-major des armées, le groupe-école
pourra être installé sur l’un des deux, puis trois BPC, sans que l’un
d’eux soit dédié spécifiquement à cette tâche. Le format de quatre
bâtiments amphibie majeurs est bien maintenu. » (Capitaine de vaisseau
Jérôme Erulin, chef du SIRPA Marine)
Source Marine Nationale
Décembre 2008
Dans le cadre du plan de relance de l'économie
annoncé par Nicolas Sarkozy, le ministère de la Défense a été autorisé à
injecter, en urgence, 2.25 milliards d'euros afin de soutenir les
entreprises du secteur. Sur cette enveloppe, 1.4 milliard d'euros sera
directement consacré à l'équipement des forces, dont environ un tiers
pour la marine. Hier, au ministère, on confirmait la commande, «
rapidement », d'un troisième bâtiment de projection et de commandement
(BPC), destiné à remplacer le transport de chalands de débarquement
(TCD) Foudre, mis en service en 1990. Le nouveau BPC sera, sans nul
doute, réalisé à Saint-Nazaire, aux chantiers STX, ce qui permettra de
combler le creux de charge prévu en 2010 suite à l'annulation de la
commande d'un paquebot. DCNS devrait, de son côté, une fois la coque
achevée, assurer l'intégration du système de combat et des armes. Le
coût de ce navire est estimé à 400 millions d'euros.
Source /
Dossier "Portail Sous-Marins" et
Meretmarine
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