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Construction / Articles Presse

 

24 décembre 2010

Extrait Le Marin

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21 décembre 2010

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Source web

 

20 novembre 2010

Article Presse - Le Marin

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23 juillet 2010

Photos : Eric Feferberg, AFP / Cliquez pour agrandir 

La France construira pour la Russie deux navires de guerre de type Mistral, combinant plusieurs fonctions dont celle de porte-hélicoptères, a annoncé le président Nicolas Sarkozy lors d'une visite aux chantiers navals de Saint-Nazaire (ouest).

"Avec nos amis russes vous allez fabriquer les deux BPC. Le contrat, on est en train de le négocier, mais la décision de le faire, elle, est certaine", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un discours devant les salariés des chantiers navals STX.

Le BPC (bâtiment de protection et de commandement) est un puissant navire pouvant transporter jusqu'à 900 hommes, des hélicoptères et des chars d'assaut. Il combine sur une plate-forme unique, les fonctions de porte-hélicoptères, d’hôpital, de transport de troupes, de mise en oeuvre de moyens d’assaut amphibie et de commandement.

La France avait fait savoir en février dernier qu'elle étudiait une demande russe pour quatre bâtiments de ce type. Un accord de principe avait été pris par la France pour la construction d'un premier navire.

Les chantiers STX (ex-Chantiers de l'Atlantique) emploient aujourd'hui 2.280 salariés et font travailler autant de personnel chez leurs sous-traitants.

Ces chantiers navals souffrent depuis un an d'un fort creux d'activité qui a entraîné un chômage technique important et un plan de départs volontaires ouvert en janvier n'ayant pas obtenu jusqu'à présent le succès attendu.

© 2010 AFP

 

6 février 2010 / Article Cols Bleus

Remerciements Dominique duriez

 

21 janvier 2010 / Communiqué DCNS

Mise sur cale du BPC Dixmude

Aujourd’hui a eu lieu à Saint Nazaire la cérémonie de mise sur cale du BPC Dixmude, le troisième navire de la série. Elle marque le début de la construction de la plateforme propulsée de ce navire commandé dans le cadre du plan de relance du Gouvernement.

Cet événement, présidé par Jacques Hardelay, Directeur Général de STX France SA, s’est déroulé en présence de nombreux représentants de la Marine nationale, de la Direction générale de l’armement (DGA), et de DCNS.

Le chef d’état-major de la Marine nationale, l’Amiral Pierre François Forissier, a donné l’ordre pour lancer la manœuvre de la pose du premier bloc, le bloc 214, d’un poids de 439 tonnes. Ensuite, et selon une coutume ancienne dans la construction navale, des pièces de monnaie ont été déposées au fond du premier bloc du BPC Dixmude.

Financé par le plan de relance initié par le Gouvernement pour faire face à la crise économique mondiale, le troisième Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC), notifié par la DGA en avril 2009, induit un montage industriel spécifique pour atteindre l’objectif fixé par l’Etat. Il tire donc parti des compétences respectives de STX France et de DCNS. STX France, mandataire du projet, réalise la plate-forme et l’installation des équipements à bord du navire (75% de la valeur du navire) et DCNS, co-traitant, réalisera son système de combat (un quart de la valeur du navire).

D’une longueur de 199 mètres, d’un déplacement de 21 000 tonnes et d’une vitesse de 19 nœuds, les BPC sont caractérisés par leur grande capacité d’emport. Ils sont dotés d’une propulsion électrique par pods. Leur haut niveau d’automatisation permet de réduire leur équipage à 160 personnes. Ils sont équipés d’un hôpital embarqué particulièrement utile pour des missions humanitaires de grande ampleur. Leur système de communication performant en fait des plates-formes de commandement interarmées idéales au sein d’une force navale.

Les deux premiers BPC, Mistral et Tonnerre, réalisés par DCNS et Chantiers de l’Atlantique ont été livrés à la Marine nationale en 2006 et 2007.


Les partenaires en bref

STX Europe ASA (ex- Aker Yards ASA) est un groupe international de construction navale qui occupe une position solide en termes de développement de concepts, technologie, procédés et produits de très haute technologie pour des clients du monde entier. STX Europe ASA est composé de 15 chantiers en Finlande, France, Norvège, Roumanie et emploie environ 16000 personnes.

Le groupe DCNS est un acteur européen de tout premier plan sur le marché mondial des systèmes navals de défense. Il conçoit, réalise et maintient en service des bâtiments de surface, des sous-marins, ainsi que des équipements et systèmes spécifiques de haute technologie. Parallèlement, il tire parti de la richesse des savoir-faire de ses équipes et de ses moyens industriels pour se développer sur de nouveaux marchés : l’énergie (nucléaire civil et énergies marines renouvelables) et les services. Attentif aux enjeux de développement durable, le groupe DCNS est l’un des premiers de son secteur d’activités à avoir été certifié ISO 14001. Il compte environ 12 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros

Source Web

 

21 janvier 2010 / Meretmarine

C'est hier, sous un soleil éclatant et au son de la cornemuse, que le bâtiment de projection et de commandement Dixmude a été mis sur cale aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Cela faisait plus de six ans qu'une unité militaire aussi importante n'avait pas été mise sur cale en France. Positionné au bord de la forme A, le premier bloc du navire, pesant 439 tonnes, a été soulevé par le portique et minutieusement déposé au fond d'une cale de construction vide de tout paquebot depuis juillet 2009. C'est là, dans les prochains mois, que les autres structures constituant le navire vont être progressivement assemblées, en vue d'une mise à flot en fin d'année. Déjà, sur l'aire de pré-montage, de nombreux blocs sont disposés, dont celui doté du bulbe d'étrave. Après la pose du bloc sur la ligne de tins s'est déroulée la cérémonie des pièces. Selon la tradition, des pièces de monnaie sont déposées dans un réceptacle soudé dans les fonds, afin de porter chance au navire. Ces pièces ont été déposées par l'amiral Pierre-François Forissier, chef d'état-major de la marine (qui a aussi offert une pièce au soudeur); Jacques Hardelay, directeur général de STX France et Pierre Legros, directeur de la division système naval de surface chez DCNS.

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Suite de l'article / Reportage complet : Meretmarine

 

20 janvier 2010 / Marine Nationale

La cérémonie de mise sur cale du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a eu lieu le 20 janvier à Saint Nazaire. L’amiral Pierre François Forissier , chef d’état major de la Marine, a lui-même donné le coup d’envoi de la manœuvre de pose du premier bloc du navire. Selon la coutume, des pièces de monnaie ont été déposées au fond du bloc dont la masse de 439 tonnes s’impose aux représentants des industriels DCNS et STX et aux autorités de la Marine nationale rassemblés pour l’occasion.

Les BPC, navires de nouvelle génération, ont démontré leur pertinence opérationnelle lors de l’opération Baliste au large du Liban. Ils sont surnommés les «couteaux suisses» de la Marine en raison de leur polyvalence et de leur vocation interarmées. Troisième navire de la série des BPC, le Dixmude est commandé dans le cadre du plan de relance du Gouvernement. Notifié par la DGA (direction général de l’armement), sa construction fait appel à STX France, réalisateur de la plate forme et l’installation des équipements à bord du navire, ainsi qu’à DCNS cotraitant, en charge du système de combat. Son nom avait été donné par le ministre de la Défense Hervé Morin en décembre dernier en référence à la victoire des fusiliers marins en 1914 dans la ville Belge homonyme.

Le contrat d’acquisition du Dixmude a été notifié en avril 2009. Destiné à remplacer le transport de chaland de débarquement (TCD) Foudre , le navire sera mis à flot fin 2010, recevra ensuite son équipage et ralliera son port base de Toulon mi 2011 pour achever ses essais. Son admission au service actif est prévue en 2012.

Source Web

Ouest-France / 20 janvier 2010

 

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Presse Océan / 20 janvier 2010

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Le Marin / 20 janvier 2010

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Source Web

 

14 janvier 2010

Mise sur cale du BPC Dixmude le 20 janvier 2010

C'est mercredi prochain que se déroulera, à Saint-Nazaire, la mise sur cale du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude. Conçu par DCNS et réalisé par STX France, ce navire de 199 mètres et 21.500 tonnes doit entrer en service en 2012 au sein de la Marine nationale. Il rejoindra ses deux sisterships, les Mistral et Tonnerre, livrés par DCNS en 2006 et 2007. Ultérieurement, la série sera complétée par un quatrième BPC, dont la mise en service est pour le moment prévue après 2015. Outre ce bâtiment, les industriels français espèrent réaliser un navire dérivé pour la Russie, qui s'est montrée intéressée par ce concept. Selon certaines sources, un accord entre la France et la Russie pourrait être conclu en mars, lors d'une visite à Paris du président Medvedev.

Pour mémoire, la Marine nationale a décidé de nommer son 3ème BPC Dixmude en mémoire des terribles combats menés en octobre 1914 par les fusiliers-marins de l'amiral Ronarc'h. Lors de la bataille du front de l'Yser, ils se battirent héroïquement aux côtés de l'armée belge et de tirailleurs sénégalais. La brigade, constituée de très jeunes hommes (17 à peine pour certains), était constituées d'inscrits maritimes bretons et des novices des écoles de la marine de Lorient. Elle fut décimée lors des combats. Après une lutte acharnée contre des forces allemandes très supérieures, Dixmude tomba, mais la résistance contribua à enrayer l'avancée des armées du Kaiser, qui avaient pour objectif Calais et Dunkerque.

Deux autres unités de la marine française portèrent ce nom. D'abord un Zeppelin (1920-1923) puis un porte-avions d'escorte (1945-1960).

Source Web Meretmarine    /  Autre site : Informations complémentaires sur historique Dixmude

 

17 décembre 2009

Pourquoi ce Nom attribué au 3ème BPC

La bataille de Dixmude : la brigade de fusiliers-marins se sacrifie pour protéger Dunkerque

Le 3è BPC (Bâtiment de projection et de commandement) de la marine nationale s’appellera donc Dixmude. Plus que le nom déjà porté par un dirigeable et un porte-avions, c’est d’abord et avant tout le nom d’une commune belge.

Pourquoi donner le nom d’une commune de Belgique à un bâtiment de la marine nationale, me direz-vous ? Eh bien parce qu’elle fut le théâtre d’une des premières batailles de la 1ère guerre mondiale, du 17 au 31 octobre 1914. Et que, pour protéger Dunkerque menacée par l’avancée des troupes allemandes, la brigade des fusiliers-marins, commandée par l’amiral Ronarc’h, a défendu la ville aux côtés des troupes belges et des tirailleurs sénégalais.

Alors que la mission était de protéger la ville pendant 4 jours, les troupes franco-belges tiennent leurs positions pendant 3 semaines, au prix de perte énormes. Alors que l’effectif de départ était de 6.000 hommes, les fusiliers-marins perdent au cours des combats plus de 3.000 hommes. Les tirailleurs sénégalais sont encore plus touchés : 411 survivants sur 2000.

C’est à la suite de cette bataille, qui a eu un énorme retentissement en France, que les fusiliers-marins ont reçu, le 11 janvier 1915, leur drapeau des mains du Président de la République, Raymond Poincaré.

Pour plus d’informations :
- la bataille de l’Yser,
- la brigade des fusiliers marins,
- l’amiral Pierre Alexis Ronarc’h.

- Musée des fusiliers marins et Commandos / Lorient

Source Web / Portail des Sous-marins

 

17 décembre 2009

Le 3ème BPC de la Marine nationale s'appellera Dixmude

C'est finalement le nom d'un ancien dirigeable Zeppelin et d'un ancien porte-avions qui a été retenu pour le troisième bâtiment de projection et de commandement (BPC) français. Devant être mis sur cale le mois prochain à Saint-Nazaire, celui qu'on appelle depuis le printemps BPC3 (ou « G33 » suivant son numéro de chantier) sera baptisé « Dixmude », a-t-on appris de source militaire. Après les Ouragan, Orage, Foudre, Siroco, Mistral et Tonnerre, la Marine nationale interrompt donc la série des noms de phénomènes météorologiques pour ses grands bâtiments dédiés aux opérations amphibies. L'initiative peut d'ailleurs se comprendre, dans la mesure où, ces dernières années, ce type de navire a été très souvent engagé dans des opérations d'assistance suite à des catastrophes naturelles. Pour son nouveau BPC, la marine n'a finalement pas retenu le nom d'un personnage historique, ni d'un navigateur célèbre (comme on l'a cru un temps), mais celui d'une ville de Belgique ! Le futur Dixmude sera le troisième du nom.

Le premier Dixmude date de 1920 et a été baptisé en souvenir des fusiliers-marins morts en 1914 en défendant la ville belge de Dixmude (bataille du Front de l'Yser). Il s'agit d'un grand Zeppelin allemand livré à la France au titre des réparations pour dommages de guerre. Le LZ 114 quitte l'Allemagne en juillet 1920 pour rejoindre Maubeuge.

  Source / Site Web

Le dirigeable, impressionnant, mesure 236 mètres de long pour 24 mètres de diamètre. Ses ballons contiennent 68.500 m3 de gaz et ses 6 moteurs lui permettent d'atteindre une vitesse proche de 80 km/h. Un mois après son arrivée à Maubeuge, il gagne, sous le commandement du lieutenant de vaisseau Jean du Plessis et avec un équipage de 40 hommes, la base de Cuers, près de Toulon. La marine ne disposant pas d'infrastructures assez grandes et les moyens financiers n'étant pas au rendez-vous, le Dixmude est dégonflé et stocké. Il ne revolera qu'en juillet 1923 pour commencer une longue série d'essais. On le verra au dessus de la Bretagne, de la Corse, et de l'autre côté de la Méditerranée, à Oran, Alger et Bizerte. Mais la carrière du dirigeable géant sera de courte durée et s'achèvera par un drame. Après un vol au dessus du désert du Sahara, le Dixmude se dirigea vers l'Italie pour éviter une tempête. Arrivé près de la Sicile, il explosa le 21 décembre 1923. Le drame, sans doute provoqué par la foudre, ne laissa aucun survivant.

      Autres photos et informatio

Les marins disparus eurent droit à des funérailles nationales, la légion d'honneur étant, à cette occasion, décernée pour la première fois à titre posthume.

Il faudra attendre 1945 pour qu'une autre unité de la Marine nationale porte le nom de Dixmude. Il s'agit d'un porte-avions d'escorte (CVE) cédé à la France à la fin de la seconde guerre mondiale. A l'origine, le bateau est un cargo, mis sur cale aux Etats-Unis en 1939. Lancé en 1940, il est récupéré par l'US Navy pour être transformé en porte-avions d'escorte. Les travaux sont achevés en mai 1942 et le CVE, long de 150 mètres pour une largeur de 21 mètres, est remis à la marine britannique, qui l'armera sous le nom de HMS Biter.

Jusqu'en 1944, le navire participe à l'escorte des convois en Atlantique, repoussant les attaques des sous-marins allemands. Durant le débarquement en Afrique du nord en novembre 1942 (opération Torch), le HMS Biter est intégré au groupe de soutien de la Central Task Force, ayant pour objectif Oran et les plages d'Arzew. Désarmé après la victoire alliée en Atlantique, le Biter est transféré à la Marine nationale en avril 1945. La France souhaite en effet se doter de porte-avions mais ses arsenaux sont détruits et ses finances remettent les projets de constructions neuves à plus tard. Rebaptisé Dixmude, le navire fait l'objet d'importants travaux avant d'être déclaré opérationnel. Embarquant des avions américains SBD Dauntless de la flottille 4F, il se rend en Indochine en 1947 et sera engagé dans les opérations contre le Vietminh jusqu'en 1950. Alors que l'Arromanches (ex-HMS Colossus), d'abord loué à la Royal Navy, est acheté en 1951, le Dixmude est reclassé « transport d'aviation » en 1952. Il réalise alors de nombreux convoyages d'appareils et participe à l'évacuation du Tonkin (1954), avant d'être désarmé en 1960. Installé à Saint-Mandrier pour servir de base au corps amphibie, il est rendu aux Etats-Unis en juin 1966. Le Dixmude finira sa vie au fond de la Méditerranée, servant de cible à la 6ème flotte américaine.

 

Le troisième Dixmude sera, contrairement à ses prédécesseurs, français dès l'origine. Commandé en avril dernier au titre du plan de relance de l'Economie, le troisième BPC sera identique aux Mistral et Tonnerre, livrés en 2006 et 2007. Conçus par DCNS et coréalisés avec les chantiers de Saint-Nazaire (STX France), ces navires sont les plus grosses unités de la marine après le porte-avions Charles de Gaulle. Long de 199 mètres pour une largeur de 32 mètres, les BPC affichent un déplacement de 21.500 tonnes en charge. Construits aux normes civiles, ces bateaux, extrêmement polyvalents, sont à la fois des porte-hélicoptères, des transports de chalands de débarquement, des bases de commandement mobiles et des hôpitaux flottants. Ils peuvent embarquer jusqu'à 16 hélicoptères lourds, 4 chalands, 70 véhicules (dont 13 chars Leclerc) et 450 hommes de troupe. En tout, la France a prévu de se doter de quatre BPC. Les deux derniers, dont le Dixmude, remplaceront les transports de chaland de débarquement Foudre et Siroco. STX France prévoit d'achever le nouveau BPC (qui devrait porter le numéro L 9015) au printemps 2011. Le Dixmude rejoindra ensuite Toulon, où DCNS procèdera à la mise au point de son système de combat. L'admission au service actif de ce navire est prévue en 2012.

Source Web / Meretmarine

 

4 novembre 2009

La semaine dernière, une polémique avait éclaté autour de la construction du troisième Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) destiné à la Marine nationale. Ce navire, commandé en avril dernier au titre du plan de relance de l'Economie, sera mis à flot au mois de janvier aux chantiers de Saint-Nazaire. Certains craignaient qu'en raison d'un budget très contraint, une part non négligeable des contrats liés au BPC3 soit confiée à des entreprises étrangères. Vendredi dernier, la direction de STX France et la CGPE de Loire-Atlantique se sont rencontrés pour une petite explication de texte. « A l'issue d'un entretien cordial, chaque partie se félicite d'avoir levé le doute à l'origine de la polémique, dont la presse s'était fait l'écho. En effet, la gestion de la commande d'Etat du dernier BPC a donné lieu à une définition de stratégie de pérennisation des rapports avec les partenaires historiques de STX. Les principaux résultats de réponse aux appels d'offres ouvrent une répartition de charges offrant 90 % du total de la main d'œuvre prévisionnelle aux entreprises françaises. En outre, par rapport aux réalisations de BPC précédentes, plus de 2 millions d'euros d'équipements ont été cette fois ci rapatriés en France », souligne STX France. Certes, des marchés ont été passés en dehors du bassin d'emploi nazairien et même au-delà des frontières hexagonales. Mais, pour le constructeur français, il n'y avait pas d'autre choix « faute de compétences régionales ou nationales suffisantes dans certains domaines ». La direction assure, néanmoins, qu'elle « a pu obtenir des rares partenaires européens retenus que le recours à la main d'œuvre locale soit favorisé au maximum ».


Sortant de la réunion organisée avec STX France, Philippe Moreau, président de la CGPME 44, s'est dit satisfait : « Avec les chiffres que nous ont présentés STX France, nous constatons avec satisfaction qu'au moins 80% des marchés passés bénéficieront à des entreprises régionales. S'y ajoute le plan de formation ACCEL+ dédié aux partenaires de la navale. Tout cela va dans le bon sens dès lors qu'il s'agit de faciliter l'accompagnement de ce grand donneur d'ordre dans sa stratégie d'une diversification future, qui profitera ultérieurement aux PME de la région ».

Source Web / Meretmarine

 

9 septembre 2009

Rolls-Royce va fournir les pods du 3è BPC

Rolls-Royce a obtenu le contrat pour la fourniture de la propulsion et des systèmes de contrôle du déplacement du 3è BPC en construction pour la marine nationale.

Le contrat d’une valeur de 7,5 millions £ (8,55 millions €) concerne la fourniture de pods de propulsion et d’ailerons de stabilisation pour le troisième BPC de la classe Mistral, qui devrait entrer en service en 2012. Rolls-Royce avait déjà fourni les mêmes équipements pour les 2 premiers de la classe, le Mistral et le Tonnerre.

Le pod Mermaid est un équipement de propulsion et de direction, comprenant 2 moteurs électriques intégrés dans 2 pods en acier installés sous la coque. Les pods agissent comme des gouvernail pour diriger le navire, pendant qu’un moteur fourni par le groupe français Converteam alimente le propulseur.

Le système comporte des ailerons de stabilisation rétractables qui peuvent être déployés à l’extérieur de leur logement dans la coque par mer agitée. Lorsqu’ils sont déployés, les stabilisateurs pivotent pour contrecarrer le roulis de la même manière que l’aile d’un avion.

Les pods seront construits par Rolls-Royce en Suède et les stabilisateurs en Ecosse. L’assemblage final se déroulera dans l’usine Converteam de Nancy.

Référence : The Engineer (Grande-Bretagne) et Portail des Sous Marins

 

6 septembre 2009

Marine nationale : Le troisième BPC mis sur cale au mois de janvier

C'est finalement au mois de janvier que le troisième Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) sera mis sur cale, a-t-on appris auprès des chantiers de Saint-Nazaire. Débuté en mai dernier, l'usinage des tôles du navire se poursuit chez STX France, où ce contrat représente, pour le chantier et ses sous-traitants, 2.5 millions d'heures de travail. Quasiment identique aux BPC Mistral et Tonnerre, conçus par DCNS et livrés à la Marine nationale en 2006 et 2007, le « BPC3 » mesurera 199 mètres de long pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge. Doté d'importantes infrastructures hospitalières et de commandement, il pourra embarquer 16 hélicoptères lourds, 70 véhicules, quatre chalands de débarquement (ou deux catamarans du type L-CAT), ainsi que 450 hommes de troupe.


A défaut de nouvelles commandes de paquebot, les chantiers de Saint-Nazaire se sont retrouvés, début 2009, dans une situation difficile. C'est pourquoi, au titre du plan de relance de l'Economie, le ministère de la Défense a anticipé la construction de ce navire, qui était prévue après 2014. Mais, si important soit il (notamment en ayant permis de relancer l'atelier d'usinage), le BPC ne représente que 20% de la charge annuelle de STX France. Dès le mois de décembre, faute de nouveaux contrats, le travail s'arrêtera une fois de plus en usinage. « Nous n'auront alors plus que deux paquebots aux derniers stades d'achèvement et les blocs du BPC à assembler. Pas de quoi occuper tout le monde. C'est pourquoi il nous faut impérativement, et vite, de nouveaux contrats », rappelle un responsable syndical.

Source Web / Meretmarine

 

27 aout 2009

La Russie intéressée par le concept BPC

La Russie envisage l'acquisition d'un porte-hélicoptères de type Mistral. Si l'affaire se concrétise, ce serait une bonne bouffée d'oxygène pour DCNS. Et, peut-être, pour Brest.

Va-t-on regoûter à la construction neuve à DCNS Brest ? Ce n'est pas impossible. On parle de plus en plus d'un contrat avec la Russie portant sur la construction de bâtiments de projection et de commandement (BPC). Un type de navire que l'on connaît bien à Brest. C'est ici que le Mistral et le Tonnerre ont été réalisés pour la Marine nationale.

L'intérêt des Russes pour le BPC de type Mistral n'est pas complètement nouveau. Voilà plusieurs semaines que la presse russe rapporte des propos plus ou moins officiels à ce sujet. Hier à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, le chef d'état-major russe, le général Nikolaï Makarov, a confirmé qu'il y a bien anguille sous roche.

Un accord « cette année »

« Nous étudions la possibilité d'acheter un tel navire en France », a-t-il déclaré à Oulan-Bator, où il accompagnait le président russe Dmitri Medvedev. Une petite révolution. La Russie essaie depuis longtemps de moderniser ses forces armées. Mais jusqu'à présent, elle n'avait jamais acheté de matériel militaire à un pays membre de l'Otan.

« Pour l'heure, nous parlons d'un navire. Et nous voulons aussi mettre en place la production d'au moins quatre ou cinq navires de cette classe », a expliqué le général Makarov, précisant que la Russie voulait conclure cet accord « cette année ».

Les Russes sont pressés. Le conflit avec la Géorgie, l'an passé, a montré que leur armée a de sérieuses lacunes. Ainsi, elle ne dispose d'aucun navire capable d'emmener un contingent expéditionnaire comprenant troupes, blindés et hélicoptères.

Le BPC correspond donc tout à fait à ses besoins. Long de 200 mètres pour 32 de large, il peut transporter et mettre à terre 450 fantassins, 13 chars lourds et une centaine de véhicules. Le pont d'envol est assez vaste pour accueillir simultanément six hélicoptères.

Mutisme

Le Mistral et le Tonnerre ont été construits à Brest entre 2002 et 2007. Mais c'est à Saint-Nazaire que le chantier STX réalise actuellement le troisième exemplaire destiné à la Marine nationale, DCNS n'étant que son co-traitant.

Pour l'instant, ni DCNS, ni STX ne s'expriment quant au « contrat russe ». Les deux industriels font exactement la même réponse quand on les interroge : « Pas de commentaires. » Un mutisme qui peut donner matière à interprétation.

Une chose est sûre. La commande d'un BPC par la Russie constituerait une bonne bouffée d'oxygène, que ce soit pour STX ou DCNS. Le carnet de commandes du constructeur nazairien reste désespérément vide. Le chantier n'a plus que deux paquebots à livrer en 2010 et le BPC en 2011.

Olivier MÉLENNEC. Ouest-France / Source Web

 

20 mai 2009 / Meretmarine

La découpe de la première tôle du troisième Bâtiment de Projection et de Commandement du type Mistral est intervenue le 6 mai, a-t-on appris auprès du ministère de la Défense. La mise à flot du navire, construit aux chantiers STX de Saint-Nazaire, est prévue en octobre 2010. Une fois les essais en mer réalisés, le BPC mettra le cap sur Toulon dans deux ans. Nous serons alors en juin 2011, époque à laquelle DCNS débutera la mise au point du système de combat et du système d'armes du navire, en vue d'une livraison à la fin de la même année.
Commandé dans le cadre du plan de relance de l'économie, afin de soutenir l'activité de production des chantiers nazairiens, le 3ème BPC représente 2.7 millions d'heures de travail pour STX et ses sous-traitants, ainsi que 200.000 heures de travail pour DCNS. D'un coût de 420 millions d'euros (360 hors taxes), le BPC 3, dont on ne connaît toujours pas le nom, sera quasiment identique à ses deux prédécesseurs, les Mistral et Tonnerre, livrés en 2006 et 2007. Il intègrera, afin de répondre à l'évolution des normes, des modifications au niveau du traitement des eaux usées et des eaux hydrocarburées, ainsi qu'un second propulseur d'étrave pour améliorer la manoeuvrabilité.
Longs de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge, les BPC sont armés par un équipage de 160 marins. Ils peuvent embarquer 16 hélicoptères lourds, 70 véhicules (dont 13 chars Leclerc), 450 hommes de troupe et 4 chalands de débarquement. Ils disposent en outre d'un vaste hôpital embarqué et d'un PC de 800 m² leur permettant d'accueillir un état-major de 150 personnes et de diriger une opération interarmées et interalliée.

Source Web

 

Mai 2009

Cols Bleus / Marine Nationale

Avril - Mai 2009 

Presse / Divers

         

 

 

10 avril 2009

La commande du 3e BPC confiée à Saint-Nazaire

Cette grosse commande militaire constitue une sacrée bouffée d'oxygène pour les chantiers de Saint-Nazaire. La réalisation du troisième Bâtiment de projection et de commandement (BPC) destiné à la Marine nationale est confiée aux sociétés STX France (ex-Chantiers de l'Atlantique), mandataire, et DCNS, co-traitant.


2,5 millions d'heure de travail dans le bassin de Saint-Nazaire

Le navire sera entièrement réalisé aux Chantiers de l’Atlantique, générant une charge de travail de plus de 2,5 millions d’heures de travail dans le bassin d’emploi de Saint-Nazaire. En outre, la réalisation des systèmes d’armes, revenant à DCNS, représentera près de 200 000 heures de travail.

Cette nouvelle ne fera pas plaisir aux salariés de DCNS (ex-Direction des constructions navales), en particulier ceux de de Brest. La majeure partie du chantier s'était déroulée à Brest lors de la réalisation des deux premiers BPC, le Mistral et le Tonnerre.

Morin et Devedjian à Saint-Nazaire le 16 avril

Le jeudi 16 avril, Hervé Morin, ministre de la Défense, et Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance de l’économie, se rendront à Saint-Nazaire sur le chantier STX France à l’occasion du début du chantier.


L’anticipation de plusieurs années de cet investissement public majeur, de l’ordre de 400 millions d'euros, est l’une des mesures phares du plan de relance de l'économie décidé par Nicolas Sarkozy en décembre dernier.

 

Source Ouest-France

 

8 avril 2009

Le BPC n°3 commandé dans les tous prochains jours

Le ministère de la défense va commander très bientôt un 3è bâtiment de projection et de commandement (BPC) puisque les négociations avec les industriels sont maintenant terminées, a déclaré le 7 avril le ministre de la défense Hervé Morin.

Hervé Morin a déclaré lors d’une conférence sur la défense qu’il était parvenu à un accord avec les industriels "hier soir" (c’est-à-dire dimanche) pour le 3è BPC. La commande sera signé dans les tous prochains jours, ont ajouté 2 responsables présents à la conférence.

Le BPC n°3 fait partie d’un plan de relance de l’économie de 2,3 milliards € annoncé en décembre dernier.

Les négociations entre DCNS et le chantier de St-Nazaire STX France sur la répartition du travail entre eux, ont été dures, a précisé un 3è responsable.

Il est improbable que DCNS gagne beaucoup d’argent avec le BPC n°3 puisque le principal objectif du plan est de maintenir les emplois. Mais le budget de la défense est si serré que les marges de DCNS ont dû être revues à la baisse. La société est cependant sous pression pour renforcer sa profitabilité.

Selon Laurent Collet-Billion, délégué général pour l’armement, le chantier de St-nazaire, STX France, effectuera la construction de la coque pendant que DCNS sera chargée de l’intégration des système et de la militarisation de la plateforme. DCNS avait effectué l’intégration des systèmes d’armes des 2 premiers BPC à Brest.

Un porte-parole de DCNS a indiqué : "Nous attendons que le ministère fasse une déclaration avant de communiquer." STX France a refusé de faire des commentaires.

Source Web : Defense News (Etats-Unis)

 

12 mars 2009 - Meretmarine

La notification du troisième BPC prévue le mois prochain

Sollicitée hier par Mer et Marine, la Délégation Générale pour l'Armement confirme que « la commande du troisième BPC est prévue courant avril ». Décidée dans le cadre du plan de relance de l'Economie, ce contrat verra la mise en service, « au premier semestre 2012 », d'un Bâtiment de Projection et de Commandement très voisin des Mistral et Tonnerre, livrés en 2006 et 2007 par DCNS. Longs de 199 mètres pour un déplacement de plus de 21.000 tonnes en charge, les BPC peuvent embarquer quatre chalands de débarquement, 16 hélicoptères, 70 véhicules et 450 hommes de troupe. Les deux premiers navires de la série avaient été réalisés pour moitié à Saint-Nazaire, l'autre partie étant assemblée à Brest à partir de bloc construits en Pologne. DCNS avaient assuré, sur son site brestois, la jonction des deux ensembles puis l'achèvement des navires. Comme pour les deux premiers BPC, le groupe naval de défense assurera la mise au point du système de combat du troisième navire.

« Soutenir l'industrie française »

Pour cette nouvelle commande, le schéma industriel de la construction sera différent de celui retenu pour les Mistral et Tonnerre. Les chantiers STX de Saint-Nazaire mèneront à bien l'ensemble de la construction de la coque. Il s'agit, pour le ministère de la Défense, d'assurer du travail au dernier constructeur civil français, qui fait actuellement face à un gros problème de charge. « Le but du plan de relance est d'aller vite et il est exceptionnel de notifier un contrat en seulement quelques mois. Le 3ème BPC est un besoin opérationnel avéré, identifié dans la Loi de Programmation Militaire, qui est une application du Livre Blanc sur la Défense. Sa commande, comme celle du 4ème navire de la série, était prévu dans la prochaine LPM (livraison après 2015, ndlr) mais pouvait être avancée dans la perspective du plan de relance, dont l'objectif est de lancer des investissements pour soutenir l'industrie française », fait-on valoir à la DGA.

Relancer l'activité en tôlerie

La notification du contrat (qui comporterait une option pour le 4ème BPC) va permettre à STX France de relancer son outil industriel. Si le chantier nazairien travaille actuellement à l'achèvement de deux paquebots et à l'assemblage d'un troisième, faute de nouvelles commandes dans la croisière, l'atelier d'usinage va s'arrêter dans quelques jours. En mars et avril, 737 salariés, soit un quart des effectifs, subiront des mesures de chômage partiel. Le nouveau BPC, destiné à la Marine nationale, permettra donc de relancer l'activité de découpe de tôles puis, à la suite, le travail au prémontage et au montage de blocs. Quasi-sistership des Mistral et Tonnerre, le futur bâtiment ne nécessite que de légères études permettant de mettre les plans initiaux au goût du jour (et d'ajouter quelques modifications). La production doit, par conséquent, pouvoir débuter très rapidement, une fois que le contrat sera signé.

Source Web

 

3 mars 2009 - Meretmarine.

La marine ayant choisi d'assurer la relève de son navire école avec les bâtiments de projection et de commandement (BPC), certaines voix préconisent d'appeler le troisième navire de la série Jeanne d'Arc. Après la livraison par DCNS des Mistral et Tonnerre, en 2006 et 2007, la commande d'un nouveau BPC est attendue prochainement. Ce navire, dont la réalisation sera confiée aux chantiers de Saint-Nazaire, devrait être livré fin 2011 pour une mise en service au début de l'année suivante. Très voisin des deux premiers bâtiments de la série, il comportera quelques évolutions, comme l'adoption de nouveaux Pods Inovelis (moteurs électriques placés dans des nacelles orientales avec hélices carénées). La nouvelle mission de bateau école confiée aux BPC (le Tonnerre assurant la première en 2010) entrainant quelques légères adaptations, il n'est pas non plus interdit de penser qu'un certain retour d'expérience puisse bénéficier au 3ème BPC. Mais, de là à appeler le futur navire « Jeanne d'Arc », il y a un pas que la marine ne souhaite apparemment pas franchir. La Rue Royale semble, en effet, vouloir marquer la rupture avec l'ancien Groupe Ecole d'Application des Officiers de Marine, qui s'arrêtera l'an prochain avec le désarmement de la Jeanne d'Arc. Marquant la fin de la formation des officiers, les longues missions autour du monde du GEAOM feront place, en 2010, au Stage d'Application à la Mer. Plus courtes, les campagnes SAM ne comprendront pas de période de spécialisation et auront un cadre géographique bien précis. Si l'Etat-major des Armées a accepté qu'une formation à la mer soit maintenue, il demande en effet que le BPC mobilisé chaque année soit déployé dans les régions sensibles, où il pourra intervenir en cas de crise.

Pour toutes ces raisons, le nom de Jeanne d'Arc, avec toutes les traditions et symboles qu'il comporte, ne devrait pas être repris. Le 3ème, puis le 4ème BPC prévu par la suite, devraient donc être baptisés dans la lignée de leurs aînés. En la matière, les choix sont multiples. En dehors d'une reprise des noms des transports de chalands de débarquement (TCD) Foudre et Siroco, qu'ils doivent remplacer, ou des Orage et Ouragan, récemment désarmés, d'autres possibilités existent. Ainsi, dans les années 20, la marine s'était dotée d'une longue série de torpilleurs de 1500 tonnes aux noms de phénomènes météorologiques. On y trouvait déjà le Mistral, le Siroco, l'Orage ou l'Ouragan, mais aussi la Tempête, la Bourrasque ou la Tramontane. Il y avait également le Cyclone, le Typhon et la Tornade... Mais pour des navires amenés à pouvoir aider des populations victimes de catastrophes naturelles, cela ne serait peut être pas du meilleur goût

Source Web

 

6 février 2009 - Meretmarine

Le troisième Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) du type Mistral sera admis au service actif en 2012, a annoncé hier Hervé Morin, en visite sur le porte-avions Charles de Gaulle. En cours de négociation, le contrat, d'environ 400 millions d'euros, devrait être signé avant l'été pour permettre un lancement des travaux au second semestre. Réalisé aux chantiers STX France, le bâtiment serait livré en 2011 par les chantiers de Saint-Nazaire, l'intégration et la mise au point du système de combat et du système d'armes étant assurée par DCNS. Le troisième BPC sera quasiment identique aux deux premières unités de la série, les Mistral et Tonnerre, livrées en 2006 et 2007 à la Marine nationale. Il se distinguera toutefois, selon nos informations, par l'adoption de Pods (moteurs électriques placés sous la coque, dans des nacelles orientables) du type INOVELIS. Ces Pods à hélice carénée, développés par Converteam et DCNS, remplaceront les MERMAID dont avaient été dotés les deux premiers BPC.
On notera enfin que le contrat en, cours de négociation entre la Délégation Générale pour l'Armement (DGA) et les industriels, comporte une option pour un 4ème BPC.

Source Web

 

22 janvier 2009 - Meretmarine

Propulsion : Le 3ème BPC de la marine sera doté de PODS Inovelis

Selon nos informations, le troisième Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) destiné à la Marine nationale serait doté du nouveaux POD Inovelis. Développé par Converteam et DCNS, ce moteur électrique est placé dans une nacelle orientable, situé sous la poupe du navire. Le concept permet, notamment, de supprimer les traditionnelles lignes d'arbres et le gouvernail, tout en offrant une meilleure manoeuvrabilité. Construits par DCNS et les Chantiers de l'Atlantique, les deux premiers BPC français, les Mistral (2006) et Tonnerre (2007) disposent déjà de cette technologie mais ont reçu chacun deux PODS Mermaid, modèle plus ancien développé à l'époque par Alstom et Rolls-Royce. Conçu ensuite, Inovelis présente notamment une hélice carénée, à l'image des « pompes-hélices » développées par DCNS sur les sous-marins français. Cette disposition permet notamment des gains de puissance. Le nouveau POD intègre, en outre, les dernières technologies proposées par Converteam (moteurs à induction, variateurs électroniques à MLI...) Il s'agirait, pour Converteam et DCNS, du premier marché remporté par Inovelis.





Long de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge, le troisième BPC devrait être commandé au printemps. Le contrat comprendra d'ires et déjà une option pour la réalisation du quatrième et dernier bâtiment de la série. Contrairement aux deux premières unités, la coque du navire sera intégralement réalisée par STX France, à Saint-Nazaire. La construction pourrait débuter fin 2009/début 2010 pour une livraison l'année suivante.


Source Web


Informations sur DCNS / Converteam / Pod Inovelis

    




13 janvier 2009 - Meretmarine

Vendre les TCD Foudre et Siroco pour construire deux nouveaux BPC ?

Les mésaventures de l'ex-porte-avions Clemenceau rappellent l'intérêt de vendre, quand il est encore possible, les navires militaires commençant à prendre de l'âge. Cette disposition permet alors de négocier, à bon prix, des unités parfaitement opérationnelles intéressant des marines n'ayant pas le budget pour acquérir des bâtiments neufs. Elle évite aussi, dans un second temps, d'user des bateaux « jusqu'à la corde » pour devoir, quelques années plus tard, en assumer le démantèlement. Or, dans cette perspective, le sort des transports de chalands de débarquement (TCD) Foudre et Siroco semble particulièrement intéressant. Conçus pour les opérations amphibies et relativement récents, puisque livrés en 1990 et 1998, ces bâtiments disposent d'importantes capacités de transport, de moyens de commandement et de locaux hospitaliers développés. Tous deux devaient être remplacés, après 2015, par deux nouveaux Bâtiments de Projection et de Commandement, s'ajoutant aux BPC Mistral et Tonnerre, livrés en 2006 et 2007 par DCNS. Mais, dans le cadre du plan de relance de l'économie, le ministère de la Défense a décidé d'anticiper la commande du troisième BPC en 2009. Il s'agit de soutenir l'activité des chantiers navals, notamment ceux de Saint-Nazaire, confrontés à un important creux de charge, faute de commandes de paquebots.

De la pertinence de commander rapidement un quatrième BPC

Si la notification du contrat n'est pas encore intervenue et qu'aucune date n'est pour l'heure officiellement avancée, on peut imaginer que ce BPC serait livré vers 2011/2012. Il remplacera, alors, la Foudre, que la France essaiera sans nul doute de placer sur le marché de l'occasion. Plusieurs pays pourraient être intéressés par ce navire aux capacités très précieuses. On pense par exemple à l'Argentine, qui devait acquérir les TCD Ouragan (1965) et Orage (1968) mais y avait renoncé en 2006 en raison de l'amiante contenue à bord de ces bateaux et du battage médiatique visant à l'époque l'ex-Clemenceau. L'Inde, cliente de l'industrie navale française (commande sous-marins et de systèmes propulsifs à DCNS notamment), souhaite également développer une capacité amphibie pour sa marine. Des unités comme la Foudre sont donc susceptibles de l'intéresser.
Mais, dans cette optique, il convient de s'interroger sur la pertinence de céder, d'emblée ou de manière rapprochée, les deux TCD français. Un lot de deux bateaux pourrait, en effet, mieux se négocier, et financer l'achat du 4ème BPC dont la marine française doit être équipée. Industriellement, il serait d'ailleurs plus pertinent de lancer, dans la foulée du BPC 3, la réalisation du dernier navire de la classe. Le ministère de la Défense pourra, en effet, bénéficier d'un effet de série, alors qu'une construction à la fin de la prochaine décennie nécessiterait de remettre les équipes et le processus industriel en place. Tout cela aurait évidemment un coût (la réalisation du Siroco, 8 ans après la Foudre, l'a amplement démontré). Conçu et réalisé en coopération par DCNS et les chantiers de Saint-Nazaire (STX France), le BPC affiche un coût d'environ 400 millions d'euros.

Les TCD du type Foudre

D'une longueur de 168 mètres pour une largeur de 23.5 mètres et un déplacement de 8200 tonnes (12.000 tonnes en charge), les TCD du type Foudre peuvent embarquer 8 chalands de débarquement du type CTM et disposent d'un hangar pour quatre hélicoptères lourds. Dotés d'un garage à véhicules de 1000 m2, ils peuvent embarquer le tiers des moyens d'un régiment en hommes et matériels, y compris des véhicules blindés et chars. Leurs installations de commandement leur permettent de gérer depuis la mer une opération amphibie, le Siroco pouvant accueillir un poste de commandement interarmées de théâtre. Ces bateaux comptent, en outre, d'importantes infrastructures hospitalières, avec 2 blocs opératoires, 2 salles de traitement des grands brûlés et 55 lits d'hospitalisation. Conjugués aux capacités de débarquement et aux moyens aériens embarqués, cet hôpital flottant se prête particulièrement bien aux opérations humanitaires, notamment après une catastrophe naturelle.

Source Web




9 janvier 2009 - Le Marin

 

19 décembre 2008 - Ouest-France

Le projet sera lancé dès l'année 2009. Il s'agit de passer commande au plus vite d'un navire analogue au Mistral et au Tonnerre.
C'est une bonne nouvelle pour la construction navale à Saint-Nazaire et Brest. L'État va passer très rapidement commande d'un troisième bâtiment de projection et de commandement (BPC). « A priori, le projet sera lancé dès 2009 », indique-t-on à la Délégation générale à l'armement. Il s'inscrit dans le plan de relance de l'économie annoncé début décembre par le président Sarkozy.

Ce troisième BPC sera un sistership des Mistral et Tonnerre construit entre 2002 et 2006 à Brest et Saint-Nazaire. Son tonnage sera strictement identique, 21 000 tonnes. Il suffit en somme de faire un « copié-collé ». Ce qui réduit considérablement les délais de conception. « Une bonne partie du développement n'est plus à faire », confirme la DGA.

Commande anticipée

En lançant ce projet, l'État avance de plusieurs années la commande d'un nouveau BPC. Celle-ci ne devait pas intervenir avant au moins 2016. Il y a urgence. En anticipant la commande, il s'agit avant tout d'apporter un ballon d'oxygène aux chantiers navals français, en particulier à STX France, à Saint-Nazaire.

Le marché des navires de croisière est en panne. Mercredi, le personnel de STX France a eu confirmation d'une mauvaise nouvelle. Norwegian Cruise Line a annulé la commande d'un paquebot géant passée en octobre 2006.

Quand interviendra la commande ? Pour l'instant, aucun calendrier précis n'est encore arrêté. Il faudra tout de même plusieurs mois pour rédiger le contrat, lancer l'appel d'offres et notifier la commande. De leur côté, les industriels devront aussi s'organiser pour mettre en place le chantier.

Combien coûtera le nouveau navire ? Là aussi, aucun chiffre officiel n'est encore disponible. Sans doute entre 300 et 400 millions d'euros. Principal repère, le programme des deux précédents BPC, le Mistral et le Tonnerre, a coûté 650 millions d'euros, développement compris.

Ce troisième BPC sera financé sur les crédits spécifiques du ministère de la Relance. Celui-ci doit injecter 26 milliards d'euros dans l'économie en 2009-2010. Une relance financée par un accroissement de la dette de l'État.

Les BPC sont de gros navires de débarquement. Ils permettent d'acheminer rapidement troupes et matériels en n'importe quel point du globe. Le troisième BPC ne constituera pas un navire supplémentaire pour la Marine. Sa mise en service devrait coïncider avec la sortie de flotte de l'un des deux transports de chalands de débarquement (TCD) actuellement en service. Celui-ci sera revendu à un pays étranger.

Olivier MÉLENNEC.   Ouest-France

 

18 décembre 2008 / Point Presse ministère de la Défense

LE 3EME BPC ET LE REMPLACEMENT DE LA « JEANNE D’ARC »

Question : Concernant le projet de construction d’un troisième BPC, ce futur bâtiment est-il destiné à remplacer la « Jeanne d’Arc » ou répond-il au besoin de renforcer les capacités de projection amphibie et aéromobile ?

« Les Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) sont des bâtiments structurants pour la Marine, et globalement pour l’ensemble des forces françaises, puisqu’ils sont au coeur des capacités de projection. La construction de deux BPC était initialement prévue à partir de 2016. La décision qui a été prise est d’accélérer le processus, donc d’en lancer un des deux à partir de 2009. » (M. Laurent Teisseire, porte-parole du ministère de la Défense)

« Concernant le remplacement de la ’’Jeanne d’Arc’’ et suivant la décision du chef d’état-major des armées, le groupe-école pourra être installé sur l’un des deux, puis trois BPC, sans que l’un d’eux soit dédié spécifiquement à cette tâche. Le format de quatre bâtiments amphibie majeurs est bien maintenu. » (Capitaine de vaisseau Jérôme Erulin, chef du SIRPA Marine)

Source Marine Nationale

 

Décembre 2008

Dans le cadre du plan de relance de l'économie annoncé par Nicolas Sarkozy, le ministère de la Défense a été autorisé à injecter, en urgence, 2.25 milliards d'euros afin de soutenir les entreprises du secteur. Sur cette enveloppe, 1.4 milliard d'euros sera directement consacré à l'équipement des forces, dont environ un tiers pour la marine. Hier, au ministère, on confirmait la commande, « rapidement », d'un troisième bâtiment de projection et de commandement (BPC), destiné à remplacer le transport de chalands de débarquement (TCD) Foudre, mis en service en 1990. Le nouveau BPC sera, sans nul doute, réalisé à Saint-Nazaire, aux chantiers STX, ce qui permettra de combler le creux de charge prévu en 2010 suite à l'annulation de la commande d'un paquebot. DCNS devrait, de son côté, une fois la coque achevée, assurer l'intégration du système de combat et des armes. Le coût de ce navire est estimé à 400 millions d'euros.

Source / Dossier "Portail Sous-Marins"  et Meretmarine

 

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