Dakar, 9 juil (APS) - Le bâtiment de projection et de commandement (BPC)
‘’Dixmude’’ de la marine française est en escale au Port autonome de Dakar, dans
le cadre des missions "Jeanne d'Arc 2012'', a constaté l'APS.
Le ‘’Dixmude’’ est le troisième de la série des bâtiments de projection et de
commandement de type Mistral.
De loin, il donne l’allure d’un immeuble implanté en pleine mer et frappe
l'attention du visiteur qui doit montrer patte blanche pour accéder au navire.
A l’intérieur, comme dans une caserne, l’ordre et la discipline sont de rigueur.
Ce lundi après-midi, un groupe de journalistes sénégalais était à bord pour une
visite guidée. La cabine de pilotage avec ses écrans et ses boussoles est la
première étape.
Plusieurs officiers de marine se relayent chaque jour pour manœuvrer le
‘’Dixmude’’, depuis le mois de mars, dans les eaux internationales.
Déployée de mars à juillet 2012, dans l'océan Indien et l'océan Atlantique Sud,
la mission ‘’Jeanne d'Arc 2012’’ consiste à compléter la formation militaire et
maritime de 144 officiers de marine, dont 17 de nationalité étrangère.
Accompagnés des marins guides, les journalistes ont eu droit à des explications
sur les différentes fonctions du ‘’Dixmude’’.
Il sert à la fois de porte-hélicoptères, de transport de troupes et de
matériels, de blindés et d’engins de débarquement amphibie.
C'est aussi un hôpital flottant, un centre de commandement permettant de
déployer un état-major interarmées. Le Dixmude permet à ces stagiaires d’être
des futurs professionnels de la mer.
Depuis le mois de mars, 144 officiers-élèves sont plongés au cœur du métier de
marin dans un contexte opérationnel.
Selon le marin Laurent Anthony, les stagiaires ont l’occasion de développer leur
sens du travail en équipe et d’affirmer leur capacité de prise de décision,
inhérente au métier d’officier de marine.
Commandé par le capitaine de vaisseau, Guillaume Goutay, le ‘’Dixmude’’, après
l’escale de Dakar, est attendu à Lisbone (Portugal) avant de retourner à Brest
(France).
Ce matin, après sept jours d'escale à la Réunion, la frégate "Georges Leygues"
et le BPC "Dixmude" ont quitté l'île en direction du Cap (Afrique du Sud).
La frégate, accompagnée par les familles le long des quais, de la Base Navale à
la sortie des passes était escortée par deux remorqueurs.
Le BPC, après une courte prise d'armes à bord en présence du Préfet de la
Réunion, a gagné le large. Il s'agissait de son premier passage à la Réunion.
Encore trois mois de campagne pour les marins avec une remontée des côtes
africaines vers le golfe de Guinée, puis une traversée de l'Atlantique pour se
rendre à Rio, au Brésil.
Le peintre illustrateur Michel Brisset a sans doute croqué à ce jour tout ce qui
vole ou navigue au-dessus où à proximité de notre île. Installé dans notre île
depuis 2004, d’abord à Terre-Sainte et aujourd’hui à l’Entre-Deux, pour chacun
de ses sujets, le peintre privilégie le détail.
À partir d’une photographie, Michel Brisset reproduit minutieusement son modèle
puis le met en situation. Dessins au crayon, aquarelles, peintures à l’huile,
Michel Brisset passe en virtuose de l’un à l’autre. Chaque dessin est ensuite
numérisé. Lorsqu’il ne s’agit pas d’un sujet très personnel, le peintre
illustrateur est en mesure, à partir de l’original, de réaliser des tirages
suivant la technique du papier aquarelle. Michel Brisset effectue lui-même les
petits tirages mais pour les grands formats, fait appel à une entreprise
extérieure.
Le passage de la Mission Jeanne d’Arc ne pouvait échapper aux crayons du peintre
illustrateur. Il a immortalisé le Dixmude et le Georges Leygues naviguant de
conserve au large de nos côtes.
Le 31 mars 2012, le groupe Jeanne d’Arc a distribué du fret humanitaire au
centre «Lire, écrire et compter» tenu par les Sœurs de la Présentation à Obock,
à Djibouti.
Une préparation au plus proche des conditions opérationnelles : Dixmude
d’Acier
Du 25 au 29 mars, avant le départ du GTE (groupement tactique embarqué, la
composante de l’armée de Terre qui est à bord), le Dixmude et ses 650
membres d’équipage et passagers ont participé à un exercice de grande ampleur, à
Djibouti : Dixmude d’Acier.
Inauguration du bloc opératoire de la mission Jeanne d’Arc 2012
Le bloc opératoire du bâtiment de
projection et de commandement (BPC) Dixmude et du
groupe Jeanne d’Arc 2012 a été inauguré en Mer Rouge.
Récit par le médecin en chef Yann B.
Passage du canal de suez pour la Mission Jeanne d'Arc
Après quelques jours au Liban, durant lesquels le BPC Dixmude et la
Frégate-anti-sous-marine Georges Leygues ont participé à une manœuvre amphibie
interarmées en coopération avec les forces armées libanaises, le groupe Jeanne
d’Arc poursuit sa route et a quitté la zone méditerranéenne
Après avoir patienté au large de Port Saïd, afin de laisser un convoi de
plusieurs bâtiments se former, les deux bâtiments composant le groupe ont
franchi le canal de Suez dans le sens Nord-Sud, en direction de l’Océan Indien
Lors de passages de détroits ou de canaux, qui sont considérés comme des «
goulets d’étranglement », des dispositions particulières sont prises pour
assurer la protection des navires, des équipages et des passagers. Ainsi, sur le
Georges Leygues comme sur le Dixmude, l’équipage était au poste de mise en
garde. Etant donné l’embarquement d’un groupement tactique embarqué (GTE),
l’armée de Terre a également participé à ce dispositif de dissuasion en
disposant 4 véhicules blindés légers (VBL) sur le pont d’envol.
L’équipage et les membres des différents détachements embarqués ont eu
l’occasion d’admirer Port-Saïd, le canal de Suez et le rivage égyptien pendant
la traversée. Pour beaucoup, c’était le premier transit par ce passage mythique,
construit il y a près de 150 ans sous l’impulsion du français Ferdinand de
Lesseps.
Désormais, le groupe Jeanne d’Arc évolue en direction du sud à travers la mer
rouge, où seront organisées de nouvelles manœuvres, avant de rejoindre l’océan
Indien.
Les habitants de la baie de Jounieh se sont réveillés ce samedi avec un étrange
spectacle, le Dixmude en rade, accompagné de la frégate Georges Leygues avec 180
hommes d’équipage et en fin de carrière ainsi que de la totalité de la flotte
libanaise, à savoir 2 chalands de débarquement EDIC, le Tyr et le Damour ainsi
que quelques vedettes maritimes pour prendre d’assaut Mameltein.
Nous pouvons vous rassurer tout de suite, il ne s’agit que d’un exercice de
l’armée libanaise en coopération, dans le cadre de la 1ère escale de la mission
Jeanne D’Arc, comptant 144 élèves officiers.
Quelques informations tout d’abord sur le Dixmude, c’est un navire qui a été
rapidement construit puisqu’il a été mis sur cale en 2009 et achevé en 2010.
L’une de ses premières missions au sein de la marine française à laquelle il a
été remis le 14 janvier 2012, intervient donc au Liban pour sa première escale.
Son port d’attache est Toulon comme le porte-avion Charles de Gaulle auquel il
peut être attaché dans la constitution d’une Task Force. Ce navire peut porter
jusqu’à 110 véhicules blindés de l’Armée de Terre, compte dans ses cales 16
hélicoptères, peut opérer 6 aéronefs simultanément et peut accueillir jusqu’à
600 hommes d’équipages. Parmi ses caractéristiques, il comporte un centre de
commandement, un hôpital de 69 lits et donc est apte à des missions de combats
assez éloignées de la métropole.
L’assaut contre la baie de Jounieh s’intitule « Cèdre Bleu ». Il consiste en un
exercice amphibie interarmées avec le déploiement – coté libanais – d’une unité
d’infanterie mécanisée, d’un commandos marine, d’un régiment aéromobile et de 5
hélicoptères Gazelles de fabrication française et Bell de manufacture
américaine. Ces manœuvres constituent les 5èmes exercices communs entre les
institutions militaires des 2 pays depuis 2009.
Appareillés de Toulon le 5 mars, le Dixmude et le Georges Leygues
sillonneront durant quatre mois les mers du globe pour une mission de
coopération interarmées et interalliés. À bord, 144 élèves-officiers effectuent
leur premier déploiement en équipage.
Dans le port de Beyrouth, le géant repose indolemment. Mais sous la cuirasse
d’acier, les entrailles du navire convulsent au rythme incessant des quarts.
Le porte-hélicoptères Dixmude, bâtiment de projection et de commandement (BPC)
pris en charge par la marine française en janvier, est une véritable forteresse
flottante. Capable d’embarquer jusqu’à 250 officiers d’état-major, 16
hélicoptères lourds, 450 soldats équipés pour le combat et d’accueillir une
centaine de patients sur ses 750 m² de surface hospitalière, celui qu’on
surnomme « le couteau suisse des armées » est aujourd’hui le fleuron des navires
amphibies de l’Hexagone. Durant la guerre de 2006, c’est à bord de son jumeau,
le Mistral, qu’avaient fui quelque 1 200 ressortissants français.
Amarrée juste en face, la frégate anti-sous-marine Georges Leygues est un navire
d’une autre époque. Presque une relique, au charme suranné. Admis au service
actif en 1979, le bâtiment a combattu sur de nombreux fronts, dont la Lybie
l’année dernière au cours de l’opération « Harmattan ». En 1999, il est intégré
au Groupe école d’application des officiers de marine (Geaom) et reçoit depuis
une trentaine d’élèves-officiers lors des sorties du tandem Jeanne d’Arc. La
vieille dame devrait être retirée du service dans deux ans.
À bord de ces deux navires-écoles, les élèves de troisième année de l’École
navale de Brest et de l’École du commissariat de la marine effectuent, aux côtés
de l’équipage, leur première mission de longue durée. « Grâce à cet exercice,
ils se familiarisent avec les conditions opérationnelles des déploiements en mer
: rythme de navigation, interaction avec les unités tactiques de l’armée de
terre et les unités aéromobiles embarquées, promiscuité et vie en communauté à
bord », commente Guillaume Goutay, commandant du Dixmude et du groupe Jeanne
d’Arc 2012.
« Dans le cadre de cette formation, les deux navires sont très complémentaires
», explique le commandant du Georges Leygues, Jean-Marin d’Hebrail. « Sur le
porte-hélicoptères, tout est automatisé, tandis que sur la frégate, la moindre
manœuvre s’effectue manuellement », ajoute-t-il.
Outre sa vocation pédagogique, la mission Jeanne d’Arc a également pour but de
renforcer la coopération sécuritaire entre Paris et ses alliés étrangers. Samedi
matin, les troupes françaises embarquées sur les deux bâtiments de combat et les
forces armées libanaises exécuteront un exercice de simulation amphibie dans
l’anse de Jounieh. Après le Liban, les navires tricolores se déploieront au
large de la Corne africaine, zone maritime sensible par laquelle transite une
grande partie des approvisionnements énergétiques de l’Occident. Après deux
escales au Cap et à Rio de Janeiro, la flottille livrera du matériel humanitaire
en Afrique occidentale, avant de rallier Brest au mois de juillet.
Journal de bord / Le Dixmude dans la tempête, le 10 mars dernier
le Dixmude a traversé une petite tempête en mer Méditerranée, ce samedi 10 mars,
avec une mer très forte (mer 6, avec des vagues allant jusqu’à 6 mètres de haut
!)
Plus prononcés que d’habitude,
tangage et roulis ont fait plus que « bercer »
l’équipage et les différents groupes embarqués sur
le bateau. A cause du mal de mer, l’infirmerie s’est
remplie (10% des passagers ont consulté les
infirmières et le médecin !), les plateaux
glissaient pendant les repas, les dossiers mal
rangés tombaient, dans les bureaux. Heureusement que
le mobilier est bien fixé et que les cargaisons ont
été solidement arrimées par les manœuvriers, pour
éviter la casse.
Les gerbes d’écume jaillissaient
des deux côtés de la proue, nous sommes tous un peu
secoués mais l’important tonnage du Dixmude nous a
mis à l’abri de plus graves désagréments.
Hier, en tout cas, personnels de
l’armée de terre et de la Marine nationale : nous
nous sentions tous vraiment marin !
ESCALE AU LIBAN DE LA MISSION JEANNE D’ARC DU 13 AU 17 MARS 2012
La Mission Jeanne d’Arc effectuera sa première escale au Liban, du 13 au 17 mars
2012, signe de l’attachement de la France à la coopération de défense avec le
Liban.
Chaque année, des officiers élèves de l’Ecole navale et de l’Ecole du
commissariat de la Marine Française effectuent un déploiement en mer de longue
durée, leur permettant de mettre en pratique les enseignements reçus, d’acquérir
les compétences de chef militaire au contact de l’équipage et de se familiariser
avec l’environnement opérationnel. Ayant appareillé de Toulon le 5 mars 2012, la
Mission Jeanne d’Arc a effectué une première manœuvre amphibie au large des
côtes corses. Après l’escale au Liban, la Mission Jeanne d’Arc rejoindra
Djibouti et poursuivra son périple en Océan indien puis Atlantique.142 officiers
élèves participent à la mission dont 17 officiers élèves étrangers, ils sont
répartis à bord de deux bâtiments.
Le groupe Jeanne d’Arc se compose de deux bâtiments :
- le Dixmude, bâtiment de projection et de commandement, avec à son bord 280
membres d’équipage ;
- le Georges Leygues, frégate anti-sous-marine, avec à son bord 189 membres
d’équipage.
De plus, une composante Terre est embarquée à bord du Dixmude, elle compte
environ 250 militaires avec des hélicoptères et des véhicules.
Au terme de l’escale, le 17 mars, un exercice conjoint, Cèdre bleu, sera
organisé avec les forces armées libanaises (FAL) dans la baie de Jounieh. Il
s’agit d’un exercice amphibie dont l’intérêt majeur est d’être interarmées
puisqu’il met en œuvre des moyens navals, terrestres et aériens. L’armée
libanaise déploiera pour l’exercice une unité d’infanterie mécanisée, un groupe
de commandos marine, un groupe du régiment aéromobile, cinq hélicoptères et sept
navires. Cet exercice est le troisième du genre mené avec les FAL depuis 2009.La
France accompagne ainsi les FAL dans leur développement opérationnel.
Le choix du Liban comme première escale de la Mission Jeanne d’Arc illustre la
vitalité de la coopération de défense franco-libanaise. L’enveloppe de
coopération de défense française au Liban atteint un montant annuel de plus d’1
million d’euros. Cette coopération repose sur les transferts de compétence et de
savoir-faire. Les activités principales sont la formation de militaires libanais
(170 stagiaires par an dans des domaines tels que le déminage, le combat en
montagne ou en zone urbaine), la simulation opérationnelle et l’enseignement du
français. Les priorités en 2012 sont le projet de création au Liban d’une école
de déminage humanitaire à vocation régionale, la coopération dans le domaine
hydrographique (établissement d’un partenariat entre le service hydrographique
et océanographique de la Marine et son homologue libanais) et la coopération
dans le domaine du combat en zone urbaine.
Enseigne de vaisseau Cécilia Nyffenegger, élève-officier en troisième année à
l’École navale
À 27 ans, Cécilia a les yeux qui pétillent et des rêves plein la tête, la Marine
c’est «son truc»! Loin de s’en targuer, elle a cependant plus de milles au
compteur que la plupart de ses camarades de promo. C’est avec passion et énergie
qu’elle vit son engagement comme marin.
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