Historique
Le dirigeable
Présentation
L.-72 ;
LZ114 "DIXMUDE"
Longueur
226,50 m ; largeur, 24 m ;
hauteur:
28 m.
- Propulsion: 6 moteurs Maybach de 260 ch
chacun.
- Ballonnets: 16, formant un volume
total
de 68 500 m3
d'hydrogène.
- Enveloppe: en toile de coton vernie,
tendue sur une carcasse en poutrelles de
duralumin.
- Nacelles: a l'avant, nacelle de pilotage
avec un moteur accouplé à une hélice à sa
partie arrière. Le long de la carène sont
disposés dans des nacelles latérales deux
moteurs à bâbord et deux à tribord. A
l'arrière et dans l'axe, une nacelle portant
le sixième moteur.
- Communications: radiotélégraphie de portée
de 500 milles.
- Navigation:
sextant
(Un sextant est un instrument de navigation
permettant de relever la hauteur angulaire
d'un astre au-dessus de...)
gyroscopique Fleuriais ; navigraphe Le
Prieur ; compas
liquide
- Equipage: état-major, 5 ; arrimeurs, 10 ;
mécaniciens et radios, 24 ; soit 39 au
total.
- Passagers: 6 places disponibles.
- Performances: masse à vide de 30 t ; masse
maximale de 80 t ; masse normale de 56 t
permettant d'emporter 10 t d'eau
et 16 t d'essence ; rayon
d'action avec 24 t d'essence et les 6
moteurs à 1 000 tr/min de 10 000 km à 77
km/h ; autonomie de 144 h à vitesse de
croisière sur 4 moteurs et 36 t d'essence ;
altitude maximale de 6 000 m ; taux de
montée moyen de 7 m/s.
- Mise en œuvre au sol: 250 hommes (moins
dans des circonstances météo favorables).
- Ravitaillement: en 48 h au hangar.
En vol, les occupants se trouvent dans les
nacelles ou dans les postes de repos
aménagés à l'intérieur du ballon de part et
d'autre de la coursive centrale, elle-même
reposant sur la quille axiale qui court de
l'avant à l'arrière. L'accès aux nacelles se
fait par une échelle, en plein air, ce qui
n'est pas sans danger.
Source Web
Histoire
En téléchargement / Mémoire - Format PDF :
ICI
Remerciements Bernard Dulou
Diaporama en format PPS / 7 Mo /
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Après la guerre 14-18, a titre de dommages de guerre, l'Allemagne livre
à la France 3 dirigeables Zeppelin les LZ 113, LZ 114 et LZ 120
Le
13 Juillet 1920, le dirigeable LZ 114 ( L72 ) est livré à Maubeuge, Le
Lieutenant du Plessis de Grenédan est nommé commandant de ce vaisseau
des air avec son équipage ils étudient avec le peu de documentation en
leur possession.
Le défi, avec 40
hommes trié sur le volet apprendre rapidement et ramener le grand
dirigeable baptisé " Dixmude ", en souvenir des fusiliers-marins morts
en défendant la ville belge de Dixmude.
Le 11 Août 1920,
en début de matinée les 7 moteurs Maybach ronronnent le géant s'élève
direction la France, cap sur Paris, 3 heures plus tard le dirigeable
survole les Champs-Elysées et prend la direction de Cuers près de
Toulon. Le dirigeable se présente à la vertical du terrain en fin
d'après-midi, la manœuvre s'éternise et le commandant Duplessis par
prudence préfère maintenir le dirigeable en l'air toute la nuit. Le
lendemain matin, approche et un atterrissage le dirigeable est parqué
dans son hangar de la base de Cuers.
Le hangar et les
infrastructures nécessaire à un engin aussi grand ( 226 m de long )
n'étant pas disponible en France, le Dixmude est stocké, purgé de son
gaz porteur ( inflammable l'hydrogène ).
Le 2 Septembre
1921, le dirigeable est regonflé, malheureusement on s'aperçoit que les
ballonnets de gaz sont poreux le Dixmude reste cloué au sol.
Le 6 Juillet
1923, avec l'obstination de son commandant Jean du Plessis de Grenédan,
les ballonnets sont remplacé et le dirigeable effectue plusieurs vols
d'essais.
1 et 2 Août 1923,
14 heures et 25 minutes.
9 et 10 Août
1923, aller-retour Cuers la Corse, 23 heures 20 minutes.
30 Août au 2
Septembre 1923, Cuers, Algérie, Tunisie et retour Cuers, 50 heures 20
minutes.
25 au 30
Septembre 1923, Alger, Bizerte, Lyon, Paris retour Cuers, 118 heures,
record du monde durée et record de distance 9000 kms
Source Web et Remerciements à Thierry Detable pour son autorisation
Les derniers jours
Le 18 décembre 1923, commandé
par le lieutenant de vaisseau du Plessy de Grénédan, le Dixmude
décolla de Cuers avec la ferme intention de battre le record du monde de
durée alors détenu par les Anglais. La première partie de la mission
comportait un exercice avec l'escadre. Outre l'équipage, 7 officiers
passagers avaient pris place à bord ( 50 personnes au total).
Il traversa la Méditerranée,
survola la Tunisie (Bizerte) puis se dirigea vers le Sahara. Le 19
décembre, après avoir survolé Ouargla et In-Salah, il mit le cap sur
Alger.
Le 20, après Toggourt et Biskra,
il rencontra des vents violents provenant d'une tempête sur la
Méditerranée qu'il atteignit dans la nuit, alors, il dut changer de cap
vers la Tunisie.
Le 21, il chercha un terrain
pour atterrir, ce qui demandait une plateforme de 200 m de long mais
surtout 200 à 300 hommes pour maintenir plaqué au sol le dirigeable.
Toute la journée du 21, ballotté par la tempête, il tenta de rallier
soit Alger (Baraki), soit Colomb Béchar. Mais le 22, à cours d'essence,
il se laissa dériver vers le golfe de Gabès en Tunisie, qu'il atteignit
en milieu d'après midi, espérant que la tempête, calmée, lui permettrait
de remonter vers le nord-est pour atteindre le terrain de secours le 23
à l'aube.
Mais dans la nuit du 23, on
perdit le contact radio. Un homme de la surveillance côtière de la
Sicile aperçut une boule rougeoyante au-dessus de la mer. On suppose que
c'était le dirigeable, frappé vraisemblablement par la foudre, qui
s'était abimé en mer.
La mer rejeta deux corps, ceux
du commandant et du benjamin de l'équipage, un quartier-maître radio. Un
monument fut érigé à Pierrefeu (Var) à la mémoire des 50 disparus.
* Certains situent la fin du
dirigeable à la date du 21 décembre. Il semble plus vraisemblable de
retenir la date du 23 au vu des éléments d'information existants.
Source Web
Photos

Nacelle avant |
Toulon

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 |
Sortie de hangar

Entrée de
hangar
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Nacelle
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La base de
Cuers

Année 20
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Intérieur
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Au-dessus
de Cuers
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 |
25 septembre 1923

|

 |
17 décembre 1923 Corse

La légende de la photo
comporte sans doute une erreur sur la date, car le 17
décembre, il était à Cuers |
Disparition Nuit du 21 - 22
décembre 1923
 |
Illustration 4219 /
Funérailles
 |
Source Web et Remerciements à Thierry Detable pour son autorisation
Commandant Jean Du Plessis

EV de
Grénédan à Aubagne en 1918
(Coll
ARDHAN)
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Grénédan en 1923 |
Jean du Plessis de Grenédan est un officier de marine français, né à Rennes le
15 janvier 1892, décédé le 21 ou 22 décembre 1923 dans le ciel de Sicile, en
tant que lieutenant de vaisseau, commandant du dirigeable Dixmude. Jean, Joseph,
Anne-Marie du Plessis est le deuxième fils d'un avocat au barreau de Rennes, le
comte Joachim du Plessis de Grenédan. Pilote de ballon dirigeable breveté en
1917, il s'est rendu célèbre en commandant le Dixmude, l'un des deux zeppelins
français, et surtout en établissant des records mondiaux à son bord. Sa
disparition en mer Méditerranée, à bord du Dixmude, le 21 ou 22 décembre 1923, a
donné lieu à une formidable polémique. Le dirigeable LZ-114 (ex-L-72) a été
construit en 1917. Il s'agit, à l'époque, du plus grand dirigeable au monde. Ses
caractéristiques sont les suivantes : longueur 226 m, volume de 68 500 m3
d'hydrogène, diamètre 24 m, hauteur totale 28 m, poids total 85 tonnes, charge
utile 55 tonnes, 7 moteurs Maybach à essence de 260 chevaux, 6 hélices
propulsives, vitesse maximale de 80 km/h, vitesse de croisière maximale 60 km/h.
En 1920, en conséquence de l'armistice, le dirigeable est livré par les
Allemands aux autorités françaises à Maubeuge. Jean du Plessis de Grenédan
(lieutenant de vaisseau) le baptise Dixmude en souvenir des fusiliers-marins
morts en défendant la ville belge de Dixmude. Le 10 août 1920, il est en état de
marche. Il arrive le 11 août en 3 h sur Paris, survole la Concorde et les
Champs-Élysées, et part vers le centre aéronautique de Cuers-Pierrefeu (près de
Toulon). Dans la nuit du 21 au 22 décembre 1923, revenant de Tunisie, le
dirigeable 21-12L-72 disparaît dans un orage avec 50 hommes à bord (équipage :
43, passagers : 7). Le 26 décembre, des pêcheurs de Sciacca (Sicile) remontent
dans leur filet le corps de Jean du Plessis de Grenédan. On trouvera dans les
poches du grand manteau qu'il portait : un chapelet, quelques médailles, un
porte-monnaie, un sachet contenant une relique de sainte Marguerite-Marie du
Sacré-Cœur, une image de Saint Christophe, quelques menus objets et, attachée à
une chaîne en or, une montre en acier arrêtée à 2h 27. Ce drame marqua la fin de
l'usage à titre militaire de dirigeables. Jean du Plessis eut droit à des
obsèques nationales célébrées à Toulon le 5 janvier 1924. Décoré de l'Ordre
national de la Légion d'Honneur, avec citation à l'Ordre du jour de l'Armée de
mer : "Officier d'élite, technicien consommé, communiquant à tous son esprit de
devoir, ses qualités d'audace réfléchie, son ardeur courageuse et son mépris du
danger. Depuis trois ans, avait fait preuve à un haut degré des plus belles
qualités militaires dans le commandement du dirigeable Dixmude, sur lequel il
est mort glorieusement à son poste de devoir."
[Source Web : Bretagne Aviation et Wikipédia].
Voir sa fiche complète sur le site Espace Tradition Ecole Navale /
lien web

Article Presse /
Courrier de l'Ouest / 18 février 2012
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Centenaire de sa naissance

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Obsèques
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Livre
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Equipage

Détails

Liste Equipage
Jean Du PLESSIS de GRENEDAN,
lieutenant de Vaisseau, commandant du Dixmude.
MOMBERT R,
premier-maître mécanicien.
HAMON,
maître arrimeur.
GASPAILLARD,
maître mécanicien d'aéronautique.
PAUC,
second maître radiotélégraphiste.
TARTIVEL,
second maître arrimeur
d'aéronautique.
COLLET,
second maître arrimeur d'aéronautique.
GUILLEMOT,
second maître arrimeur d'aéronautique.
LIZÉE,
second maître mécanicien d'aéronautique.
JAN,
second maître mécanicien d'aéronautique.
COROUGE,
second maître mécanicien d'aéronautique.
CLAVEL,
second maître mécanicien d'aéronautique.
POULLEAU,
second maître mécanicien d'aéronautique.
GUILLAUME,
quartier-maître radio.
JAFFREZIC,
quartier-maître radio.
LAFORGE,
quartier-maître arrimeur d'aéronautique.
RICHARD,
quartier-maître arrimeur d'aéronautique.
CLOSVIROLA,
quartier-maître arrimeur d'aéronautique.
KUBLER,
quartier-maître arrimeur d'aéronautique.
ROCHER,
quartier-maître arrimeur d'aéronautique.
COUVE,
quartier-maître mécanicien d'aéronautique.
GALLET,
quartier-maître mécanicien
d'aéronautique.
NAL,
quartier-maître mécanicien d'aéronautique.
MAINGUY,
quartier-maître mécanicien d'aéronautique.
QUEMERAIS,
quartier-maître mécanicien d'aéronautique.
FOUCHET,
quartier-maître mécanicien
d'aéronautique.
VINCENOT,
quartier-maître mécanicien d'aéronautique.
FELON,
quartier-maître mécanicien d'aéronautique.
CHARPENTIER,
matelot arrimeur d'aéronautique.
SEDILLOT,
matelot arrimeur d'aéronautique.
BRUNIAS,
matelot mécanicien d'aéronautique.
ALBAGNAC,
matelot mécanicien d'aéronautique.
BAILLOUX,
matelot mécanicien d'aéronautique.
ROUDEN,
matelot mécanicien d'aéronautique.
IMBERT,
matelot mécanicien d'aéronautique.
DUBOIS,
matelot mécanicien d'aéronautique.
BOYER,
matelot mécanicien d'aéronautique.
PASSAGERS
YVON, capitaine de vaisseau.
LEFRANC (H.J.)
capitaine de corvette.
BERRETTA (V.L.),
capitaine de corvette.
RENON (G.P.),
capitaine de corvette.
LEVESQUE (G.E.),
lieutenant de vaisseau.
GOISLARD de la DROITIÈRE (S.J.R.), lieutenant
de vaisseau.
ROUSTAN (H.A.M.),
lieutenant de vaisseau.
Monument


Détails

Bibliographie

Insigne

Plaque souvenir

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Remerciements Michel ANDRE
-------------------------------------------
Article Presse - 17 décembre 2010 / Var Matin
Jeudi
matin,
la
commune
a
commémoré
la
disparition
du
dirigeable
« Le
Dixmude
».
Au terme
de
l'office
religieux,
les
participants
se sont
rassemblés
sur le
parvis
de
l'hôtel
de ville
pour un
départ
en
cortège
jusqu'au
monument
érigé à
Pierrefeu
en 1927
et
classé
depuis
l'année
dernière
«
monument
du XXe
siècle
».
Sur
place,
le maire
Patrick
Martinelli,
entouré
de
nombreuses
personnalités
parmi
lesquelles,
François
de
Canson,
président
de
l'intercommunalité,
le
capitaine
de
frégate
Ruwet,
le
capitaine
de
corvette
Legal et
les
représentants
des
communes
de
Cuers,
Carnoules
et
Solliès-Pont,
a
retracé
la
tragédie
du
Dixmude
qui a
sombré
dans la
nuit du
20 au 21
décembre
1923 au
large de
la
Sicile.
Après
l'appel
aux
morts
énoncé
par les
enfants
du
groupe
scolaire
Anatole-
France,
les
élus,
les
autorités
militaires,
le
président
de
l'association
« Les
amis du
Dixmude
»,
Pierre
Saulnier,
ont
procédé
au dépôt
de
gerbes
avant de
saluer
les
porte-drapeaux.

Source web
Février 2011
Exposition /
Affiche PDF

Mars 2011
Mise en ligne nombreux articles Ouest-France de l'époque
Ouest-France / 25 décembre 1938
Ouest-France / Décembre 1937
Inauguration monument
Ouest-France / 23 mai 1927
Ouest-France / 29 décembre 1923
Ouest-France / 24 décembre 1923
Ouest-France / 20 décembre 1923
Ouest-France / 19 décembre 1923
Ouest-France / 15 décembre 1923
Ouest-France / 3 novembre 1923
Ouest-France / 19 octobre 1923
Ouest-France / 30 septembre 1923
Ouest-France / 27 septembre 1923
Ouest-France / 2 septembre 1923
Ouest-France / 11 aout 1923
Ouest-France / 23 juin 1921
Page Ouest-France / Bilan et liste des disparus /
ICI
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